• Même si tous les fans de Nintendo ne sont pas forcément sensibles aux Pokémon, il y a aura toujours un noyau de joueurs pour accueillir massivement la sortie d'un nouveau titre mettant en scène Pikachu et compagnie. Et pour arriver à temps le jour du lancement de la console, l'animal s'est entraîné à la course et nous invite pour un vaste marathon dans Pokémon Dash.

    Pokemon Dash

    A présent que les Pokémon jouissent d'une impressionnante popularité auprès des joueurs, et surtout des plus jeunes, Nintendo peut se permettre de mêler ses créatures à des jeux qui n'ont plus rien à voir avec le RPG. Le dernier en date se nomme Pokémon Dash, et le joueur y contrôle Pikachu dans des courses assez atypiques qui n'ont pas grand-chose à voir avec l'univers des Pokémon. C'est bien simple, le jeu aurait parfaitement pu s'appeler autrement. Vous remplacez Pikachu et ses comparses par n'importe quels personnages inconnus, et le résultat serait exactement le même, sauf que personne ne se serait procuré le jeu à sa sortie.

    Test Pokemon Dash Nintendo DS - Screenshot 28Les Pokéballs représentent les points de passage.

    Pokémon Dash est donc un jeu de courses, mais pas des courses de karting ou de tout autre engin déjà vu maintes fois. Il s'agit là de courses vraiment inhabituelles. Fonctionnant uniquement avec le stylet et l'écran tactile, le jeu consiste à frotter la zone située devant Pikachu pour lui indiquer la direction à suivre. Selon la vitesse du mouvement, l'animal avance plus ou moins rapidement, et force est de reconnaître que les commandes répondent parfaitement. La compétition se déroule sur des environnements qui ne comportent pas de pièges à proprement dit, mais qui font intervenir différents types de terrains. Très à l'aise sur l'herbe, les Pokémon ont en revanche plus de difficulté à courir dans le sable, sur la glace ou les pieds dans l'eau. Certaines zones peuvent s'avérer carrément dangereuses comme les marécages, voire mortelles comme l'eau profonde ou la lave. L'objectif étant de passer par un certain nombre de points de contrôle le plus rapidement possible pour terminer le niveau, le dilemme résidera dans le choix entre prendre un chemin long et sûr ou emprunter des raccourcis où la progression sera plus laborieuse.

    Test Pokemon Dash Nintendo DS - Screenshot 29Le gentil Lokhlass vous permet de naviguer sur l'eau.

    Jusque-là, pas grand-chose de bien compliqué. Mais ce n'est pas tout. Pour pimenter un peu les courses, des boosters sont éparpillés dans chaque niveau pour vous permettre de ne pas subir les effets inhérents à un revêtement précis. Par exemple, si vous passez sur une case jaune, les sables ne vous ralentiront plus. Bien sûr, il en va de même pour les surfaces rocheuses, les forêts ou tout autre terrain "piégé". Il devient donc très vite essentiel de se repérer sur la carte pour savoir où se trouvent les boosters par rapport à l'endroit où l'on doit se rendre. Et c'est là que le bât blesse. Non seulement la visibilité est extrêmement réduite du fait que le terrain s'affiche uniquement sur l'écran tactile, mais en plus de ça, la carte est limitée à simple petit cercle sur l'écran du haut. Conclusion, on s'arrache les yeux pour arriver à interpréter la carte le plus rapidement possible, et on perd un temps fou alors que les concurrents dirigés par l'IA savent exactement où aller. Bizarrement, le plus dur n'est donc pas d'aller plus vite que les autres mais de ne pas se perdre dans le niveau. Heureusement, il est possible de recommencer autant de fois que nécessaire une course lorsque celle-ci est mal embarquée.

    Test Pokemon Dash Nintendo DS - Screenshot 30Vous pouvez crever les ballons pour faire atterrir Pikachu plus rapidement.

    Il y a aussi deux éléments particuliers qui jouent un rôle crucial dans le jeu. Pour atteindre des points de contrôle placés en mer ou pour aller d'une île à l'autre, l'océan étant généralement très présent dans les environnements de Pokémon Dash, il faudra dénicher l'emplacement des Lokhlass. Ces Pokémon aquatiques tous bleus vous transporteront alors rapidement sur la surface de l'eau là où vous voulez vous rendre. Concrètement, il se peut très bien que ce dernier soit situé à l'opposé de la direction à suivre, ce qui explique pourquoi la lecture de la carte s'avère essentielle tout au long de chaque course. La dernière possibilité consiste à récupérer des ballons pour se propulser dans les airs afin d'atterrir n'importe où ailleurs dans le niveau, pourvu que le terrain soit dégagé. Petite chose amusante, si l'atterrissage vous semble trop long, vous pouvez percer les ballons qui retiennent Pikachu pour accélérer sa chute, en prenant garde qu'il ne se fracasse pas au sol en fonction du type de terrain. Après avoir passé plusieurs heures sur chacune des courses du jeu, je peux vous dire que Pokémon Dash n'a vraiment rien d'exceptionnel. Après un temps d'adaptation, on s'aperçoit que le gameplay est finalement assez bien pensé et on passe les courses sans réelle difficulté. Quelques heures suffisent donc à terminer les 5 coupes du jeu pour un total de 25 circuits. Toutefois, il est possible de créer de nouvelles coupes spéciales en insérant une cartouche de n'importe quel épisode GBA de Pokémon sur la DS (Pokémon Rubis, Saphir, Rouge Feu ou Vert Feuille). Celles-ci varieront en fonction des Pokémon que vous avez récupérés dans ces jeux. Enfin, les furieux auront toujours la possibilité de jouer à plusieurs jusqu'à 6, à condition de posséder autant de jeux que nécessaire. Voilà donc un jeu qui, sans être mauvais, ne parvient pas suffisamment à se renouveler pour proposer un challenge vraiment digne d'intérêt. Mieux vaut se tourner vers des titres un peu plus consistants sur DS.

    Romendil, le 11 mars 2005

     


    En Bref...

    Graphismes 11/20

    Loin d'être une merveille graphique, Pokémon Dash se contente d'une réalisation simpliste qui ne fait pas honneur à la DS. L'univers de Pokémon n'est aucunement exploité et l'affichage manque de lisibilité, surtout au niveau de la carte, beaucoup trop petite.

    Jouabilité 14/20

    Un certain temps d'adaptation est exigé avant de connaître toutes les ficelles du gameplay, mais on se perd facilement à cause du manque de lisibilité de la carte et du terrain de jeu. Les commandes sont en revanche extrêmement simples et tout au stylet.

    Durée de vie 13/20

    Le jeu comporte 25 courses que l'on boucle assez rapidement une fois qu'on maîtrise le gameplay. Il est possible de débloquer de nouvelles coupes spéciales en insérant des épisodes GBA de Pokémon sur la DS, mais le plus difficile est encore d'avoir envie d'y jouer. Le mode multi va de 1 à 6 joueurs mais il requiert autant de cartouches que de joueurs.

    Bande son 10/20

    La question est : combien de temps saurez-vous supporter les "pika pika" de Pikachu ? On peut vraiment regretter de ne pas pouvoir jouer avec les autres Pokémon. Musiques et bruitages sont en-dessous de ce que l'on est en droit d'attendre.

    Scénario -/20

    -

    Note Générale 11/20

    En attendant Pokémon Perle et Pokémon Diamant, la Nintendo DS doit se contenter d'un jeu de course mettent en scène Pikachu et sa bande. Malgré une bonne dose d'originalité et un gameplay réussi, le jeu accuse de vraies faiblesses au niveau de la durée de vie et de l'intérêt. Même les inconditionnels des Pokémon devraient le bouder rapidement.

    Note des lecteurs : 12 /20

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  • Comment pourrait-on définir Ping Pals ? Pas vraiment un jeu, pas vraiment une application, cette oeuvre conceptuelle pose problème. Après d'intenses minutes de réflexion, on aboutit à un constat qui résume plutôt bien les fondements du soft. En fait, ce dernier s'apparente à un simulateur de "lol". Vous savez cette abréviation qui peuple les nombreux "chats" disséminés sur le net. Souvent associé à "mdr", ce "lol" peut aussi s'inscrire dans un combo "mdrlol" ou "mdlolr". En bref de multiples possibilités de communication. Tout ça pour en arriver au point que proposer un espace de discussion virtuelle séparée de toute possibilité de réseau étendu est un principe un tantinet étrange. Bizarre et très risqué qui plus est... Un peu comme essayer de mettre une claque à un gnou.

    Ping Pals

    En effet, les habitués de la marée de chats (pas les animaux qui passent leur temps à ronronner) présents sur internet ne seront pas dépaysés lors de leur pénétration au sein de l'univers particulier de Ping Pals. Effectivement, la première chose à faire sera de vous créer un compte d'utilisateur en indiquant votre patronyme et de vous réserver une salle de conversation. Une fois cela effectué, vous vous retrouverez alors face à une interface des plus simples se résumant à un champ d'écriture surmonté de quatre icônes distinctes. La première, représente l'outil texte, vous donnant la possibilité de taper amoureusement sur les lettres d'un clavier en bas de l'écran à l'aide de votre stylet, tandis que la seconde vous propose davantage de liberté en vous autorisant à utiliser ce dernier comme un crayon à part entière. A vous donc les créations les plus folles sur un espace de quatre centimètres carré. En troisième position, on retrouve donc les différents jeux que je vais évoquer sans tarder, puis on termine par l'option appareil photo, qui vous donne accès à trois captures d'écran sauvegardées sur la cartouche/carte. Il paraît que c'est utile pour conserver des numéros de téléphone. En même temps, il n'est pas sûr que vous rencontriez des gens inconnus par le biais de rendez-vous communs, ou de soirées DS endiablées où l'on se parle par le biais de consoles alors que l'on se trouve proches les uns des autres. Cela ressemblerait un peu à des parents qui appellent leurs enfants sur leur portable alors qu'ils se trouvent dans leur chambre, pour venir manger. Avec un peu de recul, ça fait même froid dans le dos. Il vous est bien entendu offert le droit de refuser des messages, de ne parler qu'à une personne en particulier, ou de colorer vos messages du plus beau vert, ou du plus étincelant rouge. Des fonctionnalités équivalentes à celles des chats, sans aucun doute. Mais que fait-on lorsque l'on ne sait plus quoi se dire, que l'on a appris les moindres faits et gestes de la cousine de l'ami d'un tel, et que l'on s'est mis d'accord sur le fait que les yaourts aux fruits des bois sont moins bons que ceux à l'abricot ?

    Test Ping Pals Nintendo DS - Screenshot 23Objectif : Trouver les différentes choses présentes dans une trousse de maquillage....Yahou !

    Et bien on joue tout simplement. Deux modes s'offrent donc soudainement à vous, accessible depuis la zone de texte. Le premier, nommé "Hot Potato" porte divinement bien son nom, car il s'agit en réalité d'une déclinaison du jeu de la "patate chaude". Le principe est très simple, et repose sur le passage d'un objet qui peut exploser à tout moment et pénaliser donc le dernier individu à l'avoir eu en main. Ici, vous devrez faire circuler un message le plus rapidement possible dans le but de ne pas avoir à subir la déflagration. Sympathique et assez amusant durant quelques minutes. Bien plus divertissant sans pour autant devenir intéressant, le mode "Doodle" vous donne la possibilité de participer à une sorte de Pictionnary, certes limité par la taille de l'espace de dessin, mais suffisamment fédérateur pour permettre de passer une petite heure de challenge intensif et véritablement agréable. Malheureusement, cela est bien peu pour justifier la création d'une rubrique ludique à part entière. Mais que faire quand on n'a pas d'amis ? Et bien parler avec sa portable tout bêtement. En effet, si vous vous sentez esseulé vous pourrez aisément noter la présence de trois choix orientés vers l'amusement solitaire. Tout d'abord, le "Top 10", reposant sur le concept d'une énumération de différents termes en rapport avec un mot-clé donné. Par exemple, si ce dernier est par exemple "trousse de toilette", il vous faudra énumérer les dix objets présents en son sein dans un temps limité. Quand vous aurez perdu lamentablement en essayant pour la dixième fois de faire comprendre à votre DS que dans l'absolu on pourrait y inclure un chaton, vous pourrez tenter le fantastique et innovant "Hi-Lo".

    Test Ping Pals Nintendo DS - Screenshot 24Le mini-jeu le plus idiot de l'histoire vidéoludique

    Ce passe-temps vous soumet à des règles simples. Votre adversaire vous demande de décider d'un nombre entre 1 et 10. Plus vous répondez loin de celui qu'il a en tête et moins vous gagnez d'argent. Je ne crois pas que j'en dirai plus, cette simple description se suffit à elle-même. Suite au choc, vous en viendrez logiquement à vous tourner vers le "solo-chat", se contentant de vous mettre en situation de discussion avec des personnages gérés par la machine. Se basant sur des questions auxquelles il suffit de répondre par oui ou par non, voire par 1, 2, ou 3 (ce qui peut surprendre), ce mode inintéressant au possible en plus d'être particulièrement glauque d'un point de vue social, agit comme porte-drapeau d'un soft insipide et totalement inutile. Alors certes, il est possible de customiser son avatar avec des dizaines de costumes et d'objets différents en échange de quelques deniers, d'acquérir des fonds d'écran et des compositions musicales, mais pour quel usage ? On tombe rapidement dans la futilité la plus profonde, et même si le design général est jovial, coloré et attachant, on ne peut s'empêcher de laisser de côté cette absence notable de contenu. Effectivement, c'est un tantinet mieux que le "pictochat", mais il est bon de signaler tout de même que ce dernier est gratuit, et que son utilisation se révèle suffisamment exceptionnelle pour justifier sa gratuité. On ne comprend donc pas trop où souhaite en venir THQ, et il est regrettable de ne pas avoir plus développé le fond de ce produit. Pas trop "mdr" tout ça.

    Killy, le 22 mars 2005

     


    En Bref...

    Graphismes 9/20

    Coloré et utilisant des personnages attachants, Ping Pals demeure assez léché pour ne pas tomber dans la carence graphique facile, due au genre de titre en question ici. Le nombre de vêtements et d'accessoires dont peuvent s'affubler l'un ou l'autre de vos avatars est relativement important et fait montre d'une grande diversité. Néanmoins, on pouvait s'attendre à bien mieux de la part d'une DS au potentiel assez imposant.

    Jouabilité -/20

    Peut-on vraiment parler de jouabilité ? Tout repose en fait sur l'utilisation du stylet en tant que crayon ou que substitut de votre doigt. Ne mettant pas à profit un quelconque aspect lié aux réflexes ou à une certaine dextérité, on ne peut décemment pas inclure de note spécifique.

    Durée de vie 7/20

    Là aussi, on se trouve face à une problématique certaine. Autant il est possible de s'en servir comme un outil de communication auquel cas on peut imaginer l'utiliser à outrance, ce qui n'est pas très probable tout de même, autant on peut y voir un titre comme un autre, et la pauvreté ludique poussera aisément les joueurs à s'en désintéresser rapidement et définitivement.

    Bande son 5/20

    Les compositions musicales présentes dans le jeu ne s'avèrent pas vraiment probantes, dispensant un son digne d'un vieux synthé des années 80, et tournant en boucle au bout de 30 secondes. De plus, on ne note aucune voix digitalisées ni même de bruitages sympathiques. Je remercie une nouvelle fois Gorillaz pour "G Sides" et Sakimoto pour l'Ost de Breath Of Fire 5, qui me tiennent compagnie dans ces jours de disette.

    Scénario -/20

    -

    Note Générale 5/20

    Le statut de ce jeu peut se résumer par le simple fait que "pictochat" est gratuit. Pourquoi payer pour un concept pratiquement identique et surtout utilisable très rarement ? Mis à part l'aspect graphique plus agréable et la présence de mini-jeux assez amusants, on se trouve face à une production vide et sans vraiment de légitimité. Une interrogation planera toujours sur ce soft et son utilité. Il est dommage de ne pas avoir bénéficié d'un fond plus fourni.

    Note des lecteurs : 4 /20

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    Note : La note générale est une appréciation de la qualité générale du jeu, mais n'est pas une moyenne arithmétique des différents critères.

     


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  • S'il n'est pas nouveau, le concept d'élever un animal virtuel prend avec Nintendogs des proportions jamais vues en termes de réalisme. Grâce aux fonctions tactiles et vocales de la console, on peut désormais interagir avec son chien de façon parfaitement crédible, au point de s'attacher véritablement à lui. Par son concept inventif et son système de jeu impeccable, Nintendogs est un titre unique en son genre, admirable à de nombreux égards.

    Avant de rentrer pleinement dans le vif du sujet, vous vous souvenez peut-être que lors de sa sortie sur l'archipel, Nintendogs avait créé la surprise en obtenant la note maximale dans le plus célèbre magazine spécialisé dans les jeux vidéo au Japon. En plus de son caractère innovant, le titre répondait clairement à une demande des joueurs nippons qui vivent dans un pays où il est bien difficile de réunir les conditions indispensables à l'adoption d'un animal de compagnie. Si c'est un peu moins vrai en Europe, il n'empêche que beaucoup de personnes sont intéressées par la possibilité d'élever un petit chien virtuel, sans les contraintes liées à l'adoption d'un animal bien réel. Ainsi, il ne serait pas surprenant que Nintendogs connaisse un vrai succès auprès des plus jeunes, au grand soulagement de leurs parents récalcitrants à franchir le pas.

    Test Nintendogs Nintendo DS - Screenshot 83Comment voulez-vous vous concentrer sur l'épreuve avec ces yeux-là ?

    L'expérience Nintendogs commence avec la visite du chenil où vous aurez la délicate mission de choisir votre premier chiot virtuel. Vous n'êtes pas sans savoir que Nintendogs se décline en trois versions différentes, qui comportent chacune six races de chiens. Cela dit, sachez qu'il y a moyen d'acquérir la totalité des 18 races du jeu avec une seule version et que le chenil propose régulièrement de nouvelles races de chiens. Après quelques temps et lorsque votre budget vous le permettra, vous pourrez même vous occuper de trois chiots à la fois et en mettre cinq autres en pension dans un hôtel canin. Par ailleurs, il est possible de faire des échanges d'une console à l'autre pour récupérer des objets propres à telle version du jeu, et rencontrer par la même occasion les chiots de vos amis. Une fois l'animal acquis, il convient de lui trouver un nom et surtout de le lui faire mémoriser en le répétant avec la même intonation un certain nombre de fois. Vous venez de franchir la première étape menant à une grande amitié. Dès lors, vous êtes libre de faire ce que vous voulez à condition de ne pas négliger les responsabilités qu'implique la possession d'un jeune chien fou.

    Test Nintendogs Nintendo DS - Screenshot 84Ah la promenade... un instant magique !

    Immédiatement, vous devez penser aux implications matérielles de votre rôle de maître, mais finalement ce qui compte le plus dans Nintendogs c'est d'être présent. Cependant, à l'inverse d'un jeu comme Creatures, les développeurs ont souhaité ne pas imposer de contraintes au joueur qui l'auraient obligé à s'occuper de son chien tous les jours sous peine de le voir mourir. La mort ne fait pas partie des règles de Nintendogs, et il n'est pas question non plus de songer à frapper son petit protégé. Le soft a été conçu dans un but uniquement ludique, et par conséquent, même affamé, plein de puces et furieux après vous, votre Nintendog finira toujours par se réconcilier avec vous. Cela dit, si vous voulez qu'il vous aime et vous obéisse, il convient tout de même de vous réapprovisionner régulièrement dans la boutique du coin pour investir dans des sachets de croquettes, des bouteilles d'eau minérale et des accessoires de toilettage. A l'occasion, vous pourrez également récupérer quelques jouets, comme un souffleur de bulles, différentes sortes de balles, de frisbees, ou encore des rubans, casquettes, colliers, et autres objets amusants.

    Test Nintendogs Nintendo DS - Screenshot 85La compétition la plus amusante : l'agility.

    Si le système de reconnaissance vocale est essentiel dans le jeu, il n'est indispensable que lors des compétitions de dressage où vous devrez faire particulièrement attention à vos intonations. C'est de toute façon seulement par la voix que vous lui apprendrez des tours, comme se mettre sur le dos, attraper sa queue, donner la patte, sauter, etc. La démarche consiste d'abord à trouver comment provoquer telle ou telle attitude de manière à ce qu'apparaisse le symbole qui vous permet d'enregistrer l'ordre auquel vous voulez associer ce tour. En réitérant l'opération plusieurs fois, le tour sera mémorisé définitivement, à raison de trois mots maximum que le chien peut mémoriser par jour. Plus vous lui aurez inculqué de tours, plus vous pourrez participer à des compétitions de dressage difficiles où l'on vous demandera de faire exécuter à votre chien des actions bien précises en temps limité. Omniprésentes tout au long du jeu, les fonctions tactiles de la console vous donnent l'illusion de pouvoir caresser ou baigner votre chiot par l'intermédiaire du stylet, mais aussi d'interagir avec les accessoires et les jouets que vous utilisez. L'horloge interne joue aussi un rôle très important dans Nintendogs puisque tout se passe en temps réel, ce qui influe sur tous les aspects du jeu. Mais ce qui rend les parties uniques, c'est bien le comportement des chiots qui sont tous dotés d'un caractère différent. Certains peuvent être tout excités d'avoir appris un mot, alors que d'autres seront d'une nature calme et mollassonne. Au final, ce n'est pas seulement la race du chien qui influe sur son caractère mais surtout l'éducation que vous lui donnez.

    Test Nintendogs Nintendo DS - Screenshot 86Le jeu se décline en 3 versions : labrador, teckel et chihuahua.

    L'une des activités primordiale de Nintendogs est la promenade. Très courts au début du jeu, les trajets que vous pourrez faire dans le quartier virtuel où vous habitez se rallongeront au fil de vos sorties. Vous pourrez ainsi passer un peu de temps dans le parc, aller faire un tour au centre d'entraînement ou faire quelques acquisitions dans la boutique discount. Par ailleurs, si le jeu ne comporte que trois compétitions différentes, une bonne préparation est indispensable avant de participer aux concours. Un bon toilettage permet par exemple de faire bonne figure pendant les compétitions d'obéissance, tandis que s'entraîner au lancer de frisbee dans le parc permet d'éviter des déconvenues dans les épreuves de lancer de disques. De même, le gymnase est idéal pour pratiquer à l'avance les activités proposées sur les parcours d'agility qui consistent en une série d'obstacles à surmonter en guidant son chien à l'aide du stylet. Chaque compétition s'échelonne sur cinq catégories caractérisées par une difficulté croissante, et auxquelles on ne peut accéder qu'en gagnant des trophées. L'argent gagné peut ensuite être investi dans l'achat de nouveaux chiots ou de matériel.

    Test Nintendogs Nintendo DS - Screenshot 87Winnie n'a pas vraiment l'air prêt pour une compétition...

    Pour ceux qui connaissent d'autres possesseurs de Nintendogs, le mode Ouaf permet de connecter deux DS afin que deux chiots appartenant à deux personnes différentes puissent se rencontrer. On peut également envoyer et recevoir des messages vocaux, ou s'échanger des objets. Si l'on devait reprocher quelque chose à Nintendogs, ce serait peut-être le manque de compétitions et d'activités disponibles, et les contraintes de temps qui vous obligent par exemple à attendre avant de pouvoir ressortir votre chien ou participer de nouveau à une compétition. De plus, le soft n'a évidemment pas de fin en soi et il faut vraiment accrocher au concept pour ne pas lâcher le jeu au bout de quelques semaines. Et puis il est toujours très difficile de se résoudre à abandonner son protégé après avoir passé des mois en sa compagnie, ce qui incite le joueur à rallumer sa console de temps en temps pour s'assurer que son chiot n'a pas eu la mauvaise idée de fuguer. Enfin, il y a toujours quelque chose à trouver dans Nintendogs, de nouveaux accessoires, de nouveaux jouets, de nouvelles musiques, de nouvelles rencontres à faire. Sans oublier la responsabilité d'une vie, virtuelle certes, mais à laquelle on s'attache d'autant plus facilement que le comportement des chiots est plus vrai que nature. Pour ceux qui sont intéressés, on peut rappeler que Nintendo propose à l'occasion de la sortie de Nintendogs deux bundles comprenant la console (rose ou bleu) + le jeu en version teckel ou labrador. A vous maintenant de prendre la bonne décision.

    Romendil, le 06 octobre 2005

     


    En Bref...

    Graphismes 16/20

    La modélisation des chiots est vraiment parfaite et leurs animations sont bluffantes, ce qui rend le jeu immédiatement attachant et irrésistible. Les décors sont en revanche un peu trop vides.

    Jouabilité 16/20

    Le soft se joue intégralement au stylet et se révèle on ne peut plus intuitif. Chaque tour nécessite un geste bien précis avant qu'il ne soit mémorisé et que les fonctions vocales ne prennent le relais. Celles-ci fonctionnent sans aucun problème du moment que l'on parle distinctement et que l'on garde toujours la même intonation.

    Durée de vie 16/20

    De quelques semaines à "+ l'infini" selon que vous accrochez plus ou moins au concept de Nintendogs. C'est le genre de titre auquel on joue de façon régulière mais pas plus d'une heure à la fois.

    Bande son 13/20

    Quelques jappements sympathiques rythmeront votre quotidien en compagnie de votre chiot. L'environnement sonore demeure quand-même très limité et la musique des promenades est toujours la même.

    Scénario -/20

    -

    Note Générale 16/20

    Ce n'est pas la première tentative en la matière, mais pour la première fois on va pouvoir élever son animal virtuel de façon réaliste, crédible et ludique. Que l'on adhère ou pas au concept, il faut bien admettre que le système de jeu est ingénieux, grâce notamment à l'utilisation intelligente de l'écran tactile et des fonctions vocales de la console. Voilà un jeu à essayer absolument, mais qui divisera très certainement les joueurs.

    Note des lecteurs : 18 /20

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  • Pendant que certains campent des semaines pour attendre la sortie de l'Episode 3, d'autres testent des jeux Star Wars à la chaîne. N'aimant pas le camping, j'ai opté pour les tests. Alors après l'invasion du troisième volet de la nouvelle trilogie de Star Wars sur console de salon, c'est au tour de la DS d'être attaquée par les sith.

    Star Wars Episode 3 : La Revanche Des Sith

    La République est en danger, blablabla, on vous envoie sauver Palpatine, blablabla, Palpatine c'est l'Empereur, blablabla et Anakin va troquer la gomina pour une belle armure noire super classe. Bon, voilà, le scénario c'est vu, après tout, vous verrez tout ça dans quelques jours au cinéma alors on va pas s'éterniser. Cette adaptation DS de la Revanche des Sith mise, comme on pouvait s'y attendre, sur la carte de l'action et des coups de sabre laser. Un beat'em all quoi, à l'ancienne, en 2D avec une sacrée allure de GBA. Héros du film, Anakin et Obi-Wan sont bien sûr à l'honneur dans le jeu, disposant chacun de leurs aptitudes bien à eux en matière d'usage de la Force. En tant que Jedi accomplis, nos deux aventuriers sont donc capables d'user de pouvoirs basiques comme pousser ou attirer vers eux ennemis et objets ou encore parer et retourner à son expéditeur un tir de blaster. Des capacités qui pourront être améliorées par le gain de points d'XP qui permettront à votre personnage de gagner en vitesse ou encore en dextérité, des gains sensibles quand on passe à l'action, particulièrement en ce qui concerne la parade qui va vite devenir indispensable.

    Test Star Wars Episode 3 : La Revanche Des Sith Nintendo DS - Screenshot 14On est souvent bien entouré.

    Donc, on peut jouer avec la Force, mais aussi avec le sabre qu'on utilisera d'une simple et unique pression sur un simple et unique bouton. Quelques usages adéquats de la croix de direction permettant de varier les attaques qui restent toutefois limitées. On citera cependant un coup arrière assez utile pour pourfendre un ennemis qui vous attaque vilement dans le dos ou la super attaque spéciale qui envoie votre Jedi voltiger en tout sens pour laminer tout ce qui bouge à l'écran, a condition de disposer d'une jauge de "Focus" dûment remplie. Entre la Force et les coups de néon, on a de quoi creuser un peu en matière de possibilité d'action, on attire un droïde pour le cisailler, on pousse un objet sur un autre et pour le troisième, on renvoie les tirs au sabre... Amusant, mais finalement vite limité par une certaine pauvreté de l'action. Le faible nombre de coups conjugué à des décors assez répétitifs au sein d'un même niveau engendre une redondance qui devient vite pesante. De même pour les phases d'actions qui se répètent, je cours, je saute au dessus d'un piège, tue 4 ennemis, cours, saute etc. Sans oublier un truc assez énervant : le nombre d'adversaires souvent élevé. En soit, ce n'est pas un défaut, mais la maniabilité un peu raide et la confusion qui règne vous rendent fréquemment incapable d'éviter les coups. En deux mots : des fois c'est le boxon (je sais , ça fait pas deux).

    Test Star Wars Episode 3 : La Revanche Des Sith Nintendo DS - Screenshot 15En exclu, le nouvel ennemi des Jedi : la majorette !

    Si l'action en 2D représente la grande majorité du jeu, cette version DS se distingue néanmoins de sa proche cousine GBA par les phases de vol spatiaux en 3D. Assez joliment réalisées - encore que l'on puisse attendre bien mieux de la console - elles se montrent plaisante à jouer si l'on fait l'impasse sur un défaut absurde : l'écran tactile est complètement ignoré. Du coup on se retrouve à jouer avec la croix alors que les fonctions tactiles auraient parfaitement convenues à ces séances de vol en lieu et place d'un système de contrôle peu précis qui montrent ces limites dans le mode mutijoueur pourtant potentiellement excellent. D'ailleurs, d'une manière générale c'est l'ensemble du jeu qui ne tire guère profit de la DS. Si le design 2D d'inspiration manga nous change un peu de l'esthétique classique des jeux Star Wars, d'un point de vue technique, on est plus au niveau d'une GBA que de la DS. Répétitif aussi bien graphiquement que sur le plan de l'action et techniquement paresseux, cet Episode 3 sur DS rate le coche, dommage, il partait bien.

    Dinowan, le 10 mai 2005

     


    En Bref...

    Graphismes 12/20

    Dites-moi, vous n'auriez pas un peu pris la version GBA pour la coller sur DS non ? Hein, franchement ? Le design lorgne sur le manga, ce qui lui confère un petit "plus" pour l'originalité mais les graphismes n'en sont pas moins grossiers pour une DS. Les phases en 3D sont déjà plus convaincantes mais auraient gagné à se montrer plus riches.

    Jouabilité 12/20

    Un gameplay peu profond qui souffre surtout de son aspect répétitif en dépit d'une base pourtant intéressante (avec notamment le système d'upgrades). On reprochera à la maniabilité une certaine raideur et des phases en 3D qui n'exploitent pas l'écran tactile. Ce qui est somme toute assez stupide.

    Durée de vie 10/20

    Dans les 4 à 5 heures pour terminer les deux quêtes. On peut ajouter à la durée le mode multijoueur en 3D, mais ne comptez pas trop sur ce dernier pour vous tenir compagnie pendant des mois.

    Bande son 13/20

    Des thèmes agréables et une sonorité de qualité... pour une GBA. Décidément, on ne se foule pas trop chez Ubi.

    Scénario -/20

    -

    Note Générale 12/20

    La Revanche Des Sith a beau prendre un départ correct, il s'essouffle rapidement et en dépit d'un potentiel ludique présent, sa pauvreté tant graphique que sur le plan du gameplay finit par décourager. On reste donc sur sa faim avec ce petit apéritif frustrant.

    Note des lecteurs : 15 /20

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    Note : La note générale est une appréciation de la qualité générale du jeu, mais n'est pas une moyenne arithmétique des différents critères.

     


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  • 7ème journée
    23/09/2006 Gerland 17:15 Lyon   Lille
    23/09/2006 Stadium Municipal 20:00 Toulouse   Lorient
    23/09/2006 Route-de-Lorient 20:00 Rennes   Saint-Etienne
    23/09/2006 Parc des Princes 20:00 Paris SG   Nancy
    23/09/2006 Stade du Ray 20:00 Nice   Valenciennes
    23/09/2006 Leon Bollée 20:00 Le Mans   Sochaux
    23/09/2006 Jacques-Chaban-Delmas 20:00 Bordeaux   Troyes
    23/09/2006 L'Abbé-Deschamps 20:00 Auxerre   Sedan
    24/09/2006 Félix-Bollaert 18:30 Lens   Monaco
    24/09/2006 La Beaujoire 21:00 Nantes   Marseille

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