• Vercingetorix

    Vercingétorix

    JPEG - 16.3 ko
    Vercingétorix

    Chef gaulois né en pays Arverne vers 72 av JC, mort à Rome en 46 av JC, Vercingétorix, est le fils de Celtill chef des Arvernes. Ce dernier, trop ambitieux est condamné à mort par les autres chefs. Resté seul Vercingétorix est épargné et conserve la fortune de son père.

    Agé d’une trentaine d’années, son nom qui veut dire « grand roi des braves » le prédestine à prendre la tête des Arvernes et de toute la Gaule.

    C’est un noble, il suit un enseignement à l’école des druides. Il y apprend que son âme est immortelle. C’est sous forme de poèmes et de vers que cet enseignement lui est dispensé.

    D’une stature imposante, il est droit sur son cheval, vêtu d’une tunique chatoyante, la poitrine constellée de phalères (décorations) en or. Il porte une épée incrustée de corail et un casque surmonté d’un cimier impression-nant.

    Ses ordres sont précis, il a une farouche volonté d’être obéi. Lucide, réfléchi et logique, il sait rassurer ses hommes et peut tout obtenir d’eux. Cet orateur de premier ordre est également animé d’un courage et d’un sang-froid inégalable.

    Il rassemble autour de lui les principaux chefs et une puissante armée. Il désire, il veut réunir la Gaule toute entière. Pour se faire obéir il emploie des méthodes très discutables. Il prend des otages dans les tribus voisines : si on se rebelle il n’hésitera pas à se venger sur eux. Pour les traîtres il invente toute une série de supplices, il offre aux Dieux de formidables holocaustes et choisit curieusement ses victimes parmi les criminels !

    César arrive en Gaule avec des idées de conquêtes très précises. En fin diplomate le proconsul préfère s’attacher la confiance des Gaulois plutôt que de les combattre directement. Il distribue des titres « d’amis de César » aux chefs les plus influents. Vercingétorix chef du clan le plus puissant est de ceux-là. Mais les Gaulois ne sont pas dupes, leur sentiment patriotique et leur désir de liberté sont plus forts que jamais. C’est ainsi que les amis d’hier se transforment en ennemis de César. Vercingétorix est encore de ceux-là...

    JPEG - 9.5 ko
    Vercingétorix à la bataille de Gergovie

    Après de multiples batailles, il fait subir un grave échec à César devant Gergovie en 52 av JC.

    En Août 52 av JC, César écrase la cavalerie gauloise près de Dijon. Vercingétorix fait retraite à Alésia avec 800 000 hommes qui, réduits à la famine doivent capituler après 2 mois de siège. Il vient lui-même rendre ses armes à César et est emmené à Rome pour paraître enchaîné au Triomphe du Vainqueur.

    Il meurt étranglé dans sa prison en 46 av JC.

    A propos de sa reddition

    C’est César lui-même qui, dans sa Guerre des Gaules, raconte que Vercingétorix est amené devant lui et jette ses armes en signe de soumission.

    Un autre historien antique, le grec Dion Cassius (155-235) donne une version différente des faits :

    « Après la défaite, dit-il, Vercingétorix, qui n’avait été ni pris, ni blessé, pouvait fuir ; mais espérant que l’amitié qui l’avait uni autrefois à César lui ferait obtenir grâce, il se rendit auprès du Romain sans avoir fait demander la paix par un héraut, et parut soudainement en sa présence au moment où César siégeait dans son tribunal.

    L’apparition du chef gaulois inspira quelque effroi, car il était d’une haute stature et il avait un aspect fort imposant sous les armes, Il se fit un profond silence. Vercingétorix tomba aux genoux de César, et le supplia en lui pressant les mains, sans proférer une parole.

    Cette scène inspira la pitié des assistants, par le souvenir de l’ancienne fortune de Vercingétorix comparée à son malheur présent. César au contraire lui fit un crime des souvenirs sur lesquels il avait compté pour son salut ; il mit la lutte récente en opposition avec l’amitié que Vercingétorix rappelait, et par là, il fit ressortir plus vivement l’odieux de sa conduite. Ainsi, loin d’être touché de son infortune en ce moment ; il le jeta sur le champ dans les fers, et le fit mettre plus tard à mort ».


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :