<seup></seup>

<seco></seco>

<sesl>Vikash Dhorasoo a décidé vendredi de tirer un trait définitif sur une carrière atypique. L’ancien Bleu, qui a multiplié les galères depuis quelques années, aura également raté sa sortie. </sesl>

<sebo>

« Un problème personnel. » Voilà la seule raison évoquée pour le moment afin d’expliquer la décision de Vikash Dhorasoo de mettre un terme à sa carrière. Et c’est de la bouche de Mécha Bazdarevic que la nouvelle est tombée. « Il était très motivé à l'idée de nous rejoindre, explique ainsi l’entraîneur de Grenoble dans les colonnes du Dauphiné Libéré. Et il est déçu que ce problème personnel l'empêche de terminer sa carrière avec nous. Il m'a en tout cas fait part de sa décision d'arrêter son aventure professionnelle. » Dhorasoo avait pourtant déjà visité les installations du club isérois et passé une visite médicale. Avant finalement de faire machine arrière et de renoncer à cet ultime défi en L2.

Une sortie à l’image du joueur. Etrange. Incomprise. Agé de 34 ans, Vikash Dhorasoo a pourtant porté des maillots prestigieux tout au long de sa carrière : Lyon, le PSG, Bordeaux, l’AC Milan… Sans oublier la tunique bleue. Mais il va finalement raccrocher ses crampons un peu plus tôt que prévu. Une fin plutôt triste pour celui qui n’aura connu que des déceptions ou presque lors de ses trois dernières années dans le milieu. Après un passage au Havre et au sortir de deux titres de champion de France avec l’OL, Dhorasoo, prêté la saison d’avant à Bordeaux, est ainsi allé d’échec en échec. A commencer par une saison quasiment blanche au grand Milan.

Joueur atypique ne faisant pas vraiment l’unanimité autour de lui et aimant la solitude, grand passionné de poker et de virées nocturnes, le natif d’Harfleur (Seine-Maritime) avait su se relancer au PSG, inscrivant notamment un but à Fabien Barthez lors d’une finale de Coupe de France remportée face à Marseille. Dans la foulée, il s’était envolé pour l’Allemagne afin d’y disputer son premier Mondial. Une compétition qu’il passera finalement sur le banc. De cette mésaventure, Dhorasoo tirera un film (Substitute) mais également un tollé général des Bleus. La tête ailleurs, le cinéaste en herbe est invité à quitter les pelouses parisiennes quelques semaines plus tard, licencié par une direction qui ne lui pardonne plus ses écarts. Au chômage pendant un an, l’ancien Havrais fera un bref passage à Livourne avant finalement son ultime contre-pied grenoblois. Générique de fin. Mais sans doute aucun Oscar en vue…