• Cheat codes

    Les manipulations suivantes doivent être faites pendant le jeu. Si elles ont été correctement effectuées, un message apparaîtra à l'écran.


    Avertissement : il est déconseillé d'enregistrer votre partie après avoir utilisé l'un de ces codes. En effet, on a observé des cas où la sauvegarde est alors corrompue et inutilisable. En outre, le jeu peut aussi planter. Si jamais cela se produit, éteignez la console et chargez une sauvegarde où vous n'avez pas triché.


    Améliorer son personnage

    Armes (rangée 1)
    R1, R2, L1, R2, Gauche, Bas, Droite, Haut, Gauche, Bas, Droite, Haut


    Armes (rangée 2)
    R1, R2, L1, R2, Gauche, Bas, Droite, Haut, Gauche, Bas, Bas, Gauche


    Armes (rangée 3)
    R1, R2, L1, R2, Gauche, Bas, Droite, Haut, Gauche, Bas, Bas, Bas


    Munitions illimitées
    L1, R1, , R1, Gauche, R2, R1, Gauche, , Bas, L1, L1


    CJ insensible aux balles
    Bas, , Droite, Gauche, Droite, R1, Droite, Bas, Haut,


    CJ n'a jamais faim
    , L2, R1, , Haut, , L2, Haut, X


    Vie et armure à 100% (répare aussi le véhicule dans lequel vous êtes) + 250 000 Dollars
    R1, R2, L1, , Gauche, Bas, Droite, Haut, Gauche, Bas, Droite, Haut


    Augmenter le niveau de recherche
    R1, R1, , R2, Gauche, Droite, Gauche, Droite, Gauche, Droite


    Baisser le niveau de recherche
    R1, R1, , R2, Haut, Bas, Haut, Bas, Haut, Bas


    Le joueur dispose d'un parachute
    Gauche, Droite, L1, L2, R1, R2, R2, Haut, Bas, Droite, L1


    Muscles au maximum
    , Haut, Haut, Gauche, Droite, , , Gauche


    Muscles au minimum
    , Haut, Haut, Gauche, Droite, , , Droite


    Graisse au maximum
    , Haut, Haut, Gauche, Droite, , , Bas


    Super coup de poing
    Haut, Gauche, , , R1, , , , L2


    Apnée illimitée
    Bas, Gauche, L1, Bas, Bas, R2, Bas, L2, Bas


    Sauter plus haut
    Haut, Haut, , , Haut, Haut, Gauche, Droite, , R2, R2


    Améliorer ou modifier les véhicules

    Sauter sur de grandes distances avec le BMX
    , , , , , , , L1, L2, L2, R1, R2


    Tous les véhicules que le joueur utilise sont indestructibles
    L1, L2, L2, Haut, Bas, Bas, Haut, R1, R2, R2


    Prise en main parfaite (après avoir entré ce code, appuyez sur L3 pour faire sauter votre voiture)
    , R1, R1, Gauche, R1, L1, R2, L1


    Voitures plus rapides
    Droite, R1, Haut, L2, L2, Gauche, R1, L1, R1, R1


    Conduire sur l'eau
    Droite, R2, , R1, L2, , R1, R2


    Détruire les voitures
    R2, L2, R1, L1, L2, R2, , , , , L2, L1


    Faire voler les bateaux
    R2, , Haut, L1, Droite, R1, Droite, Haut, ,


    Tirer en voiture
    Haut, Haut, , L2, Droite, , R1, Bas, R2,


    Nitro sur les taxis
    Haut, , , , , , , R2, Droite


    Nitro sur tous les véhicules à 4 roues
    , Gauche, Triangle, R1, L1, Haut, , , Bas, , L2, L1, L1.


    Faire apparaître des véhicules

    Rhino tank
    , , L1, , , , L1, L2, R1, , ,


    Bloodring Banger
    Bas, R1, , L2, L2, , R1, L1, Gauche, Gauche


    Ranger
    Haut, Droite, Droite, L1, Droite, Haut, , L2


    Hotring Racer #1
    R1, , R2, Droite, L1, L2, , , , R1


    Hotring Racer #2
    R2, L1, , Droite, L1, R1, Droite, Haut, , R2


    Romero
    Bas, R2, Bas, R1, L2, Gauche, R1, L1, Gauche, Droite


    Stretch
    R2, Haut, L2, Gauche, Gauche, R1, L1, , Droite


    Camion poubelle
    , R1, , R1, Gauche, Gauche, R1, L1, , Droite


    Caddie de golf
    , L1, Haut, R1, L2, , R1, L1, ,


    Jet-pack
    L1, L2, R1, R2, Haut, Bas, Gauche, Droite, L1, L2, R1, R2, Haut, Bas, Gauche, Droite


    Monster truck
    Bas, Droite, Haut, R1, R1, R1, Bas, , , , , L1, L1


    Avion
    , Haut, L1, L2, Bas, R1, L1, L1, Gauche, Gauche, ,


    Avion de chasse
    , , , , , L1, L1, Bas, Haut


    Bulldozer
    R2, L1, L1, Droite, Droite, Haut, Haut, , L1, Gauche


    Limousine
    R2, Haut, L2, Gauche, Gauche, R1, L1, , Droite


    4x4
    Haut, Droite, Droite, L1, Droite, Haut, , L2


    Quad
    Gauche, Gauche, Bas, Bas, Haut, Haut, , , , R1, R2


    Vortex
    , , , , , L1, L2, Bas, Bas


    Hunter (hélico de l´armée)
    , , L1, , , L1, , R1, R2, L2, L1, L1


    Changer des éléments graphiques du jeu

    Mode gore
    , L1, , Bas, L1, R1, , Droite, L1,


    Traffic noir
    , L2, Haut, R1, Gauche, , R1, L1, Gauche,


    Traffic rose
    , L1, Bas, L2, Gauche, , R1, L1, Droite,


    Traffic de véhicules de campagne
    L1, L1, R1, R1, L2, L1, R2, Bas, Gauche, Haut


    Traffic de voitures de sport
    Haut, L1, R1, Haut, Droite, Haut, , L2, , L1


    Tous les piétons sont en maillot de bain et les véhicules sont des voitures de plage
    Haut, Haut, Bas, Bas, , , L1, R1, , Bas


    Mode clown
    , , L1, , , , , Bas,


    Tous les feux de la ville sont verts
    Gauche, R1, Haut, L2, L2, gauche, R1, L1, R1, R1


    Temps brumeux
    R2, , L1, L1, L2, L2, L2,


    Temps orageux
    R2, , L1, L1, L2, L2, L2,


    Temps nuageux
    R2, , L1, L1, L2, L2, L2,


    Temps ensoleillé
    R2, , L1, L1, L2, L2, L2,


    Temps très ensoleillé
    R2, , L1, L1, L2, L2, L2, Bas


    Tempête de sable
    Haut, Bas, L1, L1, L2, L2, L1, L2, R1, R2


    Autres

    Se suicider
    Droite, L2, Bas, R1, Gauche, Gauche, R1, L1, L2, L1


    Emeute
    Bas, Gauche, Haut, Gauche, , R2, R1, L2, L1


    Les piétons ont des armes
    R2, R1, , , , , Haut, Bas


    Accélérer le temps
    , Haut, Droite, Bas, L2, L1,


    Ralentir le temps
    , Haut, Droite, Bas, , R2, R1


    Accélérer l´horloge
    , , L1, , L1, , , , L1, , ,


    Mouvements rapides
    , Haut, Droite, Bas, L2, L1,


    Votre tête est mise à prix
    Bas, Haut, Haut, Haut, , R2, R1, L2, L2


    Traffic aggressif
    R2, , R1, L2, Gauche, R1, L1, R2, L2


    Fête foraine
    , , L1, , , , , Bas,


    Traffic faible
    Croix, Bas, Haut, R2, Bas, , L1, , Gauche


    Gangs dans toutes les rues
    L2, Haut, R1, R1, Gauche, R1, R1, R2, Droite, Bas


    Pas de policiers
    , Droite, , Droite, Gauche, , , Haut

    Jouer au basket

    Pour jouer au basket, rendez-vous dans l'impasse où habite CJ et vous trouverez à coté de l'une de ces maisons un terrain de basket. Appuyez sur triangle lorsque vous êtes face au ballon et commencez à jouer.


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  • Martin Luther King
    (1929 - 1968)

    biographie par Christian Delorme, Directeur de Publication d'Alternatives Non Violentes

    Martin Luther King est né à Atlanta, en Géorgie, le 15 janvier 1929. Sa mère, Alberta Williams, institutrice avant son mariage, était la fille d'Adam Daniel Williams, pasteur pendant dix-sept ans de l'Eglise baptiste Ebenezer et pionnier de la résistance aux discriminations raciales : membre de la National Association for the Advancement of Colored People, il avait lutté pour obtenir un collège secondaire pour les Noirs et fait boycotter un journal raciste. Son père, Martin Luther King Senior, était également pasteur, et il succéda d'ailleurs dès 1931 à Adam Williams dans la responsabilité de la paroisse.

    Le milieu où le jeune Martin Luther King (Martin Luther King Junior) allait grandir était donc celui d'une bonne classe moyenne. Tout en étant très bagarreur et très émotif, il connut effectivement une enfance paisible imprégnée de morale évangélique. Martin Luther King a ignoré le ghetto et la misère, les rats et la vermine, qui étaient et restent le lot de plusieurs millions de Noirs américains et il eut toutes les facilités pour entreprendre de bonnes études. Son père, fils d'un ouvrier asservi de plantation, avait su s'élever dans la société, acquérant à la fois une influence de responsable spirituel et une aisance matérielle certaine. Martin Luther Jr savait qu'on attendait de lui une réussite analogue.

    De fait, le jeune homme fit des études brillantes. En 1944, il entrait au Morehouse CoUege d'Atlanta, pensant devenir médecin ou avocat. Malgré le souhait de ses père et grand-père, il ne désirait pas devenir pasteur à son tour, se sentant mal à l'aise avec l'émotivité excessive qu'il percevait dans les églises réservées aux Noirs. Toutefois, l'enseignement de certains de ses professeurs qui étaient pasteurs lui prouva qu'une carrière religieuse pouvait être intellectuellement satisfaisante, et il finit par embrasser cette voie. Il fut ordonné dans le temple de son père à Atlanta en 1947, et nommé assistant de cette paroisse.

    Toujours étudiant à Morehouse, Martin Luther King eut une activité très dense au sein de la National Association for the Advancement of Colored People (N.A.A.C.P.), organisation créée en 1909. Car s'il bénéficiait d'une sécurité matérielle, il n'en connaissait pas moins l'insécurité morale qui frappait tous les Negres et, comme son père, il voulait faire progresser la situation de ses frères de peau. Il quitta Morehouse en 1948, avec une licence de lettres, pour le Crozer Theological Seminary de Chester, en Pennsylvanie, où il était l'un des six Noirs dans un groupe de cent étudiants. En 1951, il obtint une licence de théologie et décida de poursuivre des recherches à l'Université de Boston, tandis qu'il continuait à suivre des cours de philosophie à l'Université de Harvard. A partir de 1953, il se consacra à la rédaction d'une thèse : "Comparaison de la conception de Dieu chez Paul Tillich et Henry Nelson Wieman". Il obtint le doctorat de troisième cycle de théologie systématique en juin 1955.

    King possédait une solide érudition. Le théologien "social" Walter Rauschenbusch avait marqué sa pensée, tout comme Henri-David Thoreau, Hegel, Tillich, et ... Gandhi. Il se définissait comme "personnaliste", et il ne faisait point de doute pour lui que l'Eglise devait jouer un rôle actif dans l'établissement de la justice sociale. Il avait également lu Marx, ce qui, dans les Etats-Unis de l'époque, n'allait pas de soi.

    En 1952, Martin avait fait la connaissance de Coretta Scott, pédagogue de formation et chanteuse. Cela avait abouti à leur mariage, le 18 juin 1953, et, en septembre 1954, tous deux s'installaient à Montgomery (Alabama), ville habitée par cinquante mille Noirs et quatre-vingt mille Blancs, où Martin Luther King prit la succession d'un "pasteur de choc", dans une des églises baptistes noires qui comptaient beaucoup de familles aisées et d'intellectuels.


    Le boycott de Montgomery:

    Le 17 mai 1954, la Cour Suprême des Etats-Unis avait décrété que dans l'éducation, droit majeur de l'homme, la ségrégation était contraire à la Constitution. Il s'agissait d'un événement important, qui ouvrait une brèche dans le mur soigneusement élaboré du mépris racial , mais l'intégration était encore loin d'être réalisée, surtout dans les Etats du Sud. Afin d'intéresser ses paroissiens aux problèmes du peuple noir, et surtout afin de les amener à faire pleinement usage de leurs droits civiques, King suscita très vite un comité d'action sociale et politique, et il invita les membres de la communauté à adhérer à la N.A.A.C.P. qui avait été pour beaucoup dans la décision de la Cour Suprême. Mais c'est le ler décembre 1955 que se produisit l'événement qui allait orienter toute sa carrière de pasteur.

    Ce jour-là, en effet, une couturière noire de cinquante ans, Mme Rosa Parks, refusa de céder sa place assise dans l'autobus à un Blanc, comme les lois de l'Alabama le lui enjoignaient. La police l'interpella, et elle se serait retrouvée en prison si un témoin de la scène n'avait payé immédiatement sa caution. Martin Luther King fut averti et, scandalisé, il décida avec son ami le pasteur Ralph Abernathy d'organiser le soir même une réunion au temple, avec tout ce que la communauté noire de Montgomery pouvait compter de membres influents, pasteurs, avocats, médecins, syndicalistes... Un syndicaliste ayant suggéré un boycott des autobus, l'idée fut discutée et, progressivement, adoptée. Les pasteurs annonceraient la décision à l'office du dimanche. Un tract serait distribué à la population de couleur. Le lundi 5 décembre, les Noirs ne devraient pas prendre l'autobus pour aller au travail, à l'école, à la ville ! Le lundi matin, chacun était anxieux : les Noirs prendraient-ils ou non l'autobus ? Ils ne le prirent pas, et les conducteurs se promenèrent tout seuls, car les Blancs s'étaient eux-mêmes abstenus par crainte des troubles ! Les taxis, en revanche, étaient pleins, les rues étaient encombrées de bicyclettes et de piétons. On marchait. Certains, qui avaient quinze ou vingt kilomètres à effectuer pour se rendre à leur travail, marchèrent même beaucoup. Mais on souriait, on applaudissait, on s'interpellait. C'était la levée en masse de la piétaille ! La police aurait voulu arrêter les meneurs... mais qui était meneur ?

    Dans la journée, Mme Parks fut condamnée à dix dollars d'amende pour violation des lois locales de ségrégation. Le soir, une grande assemblée se tint. Martin Luther King, parlant plusieurs orateurs, s'écria : "Nous en avons assez d'être maltraités et opprimés. Nous avons été trop patients. Une des gloires de la démocratie, c'est qu'elle donne au peuple le droit de protester. Nous le ferons, mis sans violence ni haine. L'amour du prochain sera notre règle". Les applaudissements et les reprises en choeur de ses phrases l'interrompaient constamment. On décida que le boycott serait prolongé jusqu'à ce que des pratiques humiliantes cessent d'être imposées aux Noirs dans les autobus. On créa aussitôt une nouvelle organisation, l'Association pour le Progrès de Montgomery, et King en fut nommé président.

    L'action dura trois cent quatre-vingt deux jours ! A maintes reprises, les autorités firent pression sur King pour qu'il mette fin au boycott. Le 26 janvier 1956, on l'arrêta sous le fallacieux prétexte d'excès de vitesse. Quatre jours plus tard, un attentat fut commis contre son domicile, manquant de déclencher une réaction noire violente qu'évita de justesse King en faisant appel à la raison. En mars, on intenta un procès au pasteur pour violation des lois anti-boycott, et il fut condamné à cent quarante jours de prison et cinq cents dollars d'amende. Cette lutte, Martin Luther King l'a racontée dans "Combats pour la liberté".

    Pendant des mois, les Noirs, unis comme ils ne l'avaient jamais été, s'entraidèrent ainsi pour des services de taxis bénévoles, permettant le transport quotidien de quarante deux mille personnes, ou s'encouragèrent les uns les autres à circuler à pied et à se tenir prêts à être jetés en prison. Au bord de la faillite, la compagnie d'autobus fut finalement obligée d'accepter la fin des mesures discriminatoires. Mais la victoire ne s'arrêtait pas là : dès novembre 1956, la Cour Suprême des Etats-Unis avait déclaré inconstitutionnelles lois imposant la ségrégation dans les transports ! Le 21 décembre, les Noirs purent ainsi prendre les autobus dans mêmes conditions que les Blancs, sous la protection d'une loi anti-ségrégation. Pour eux, c'était la prise de la Bastille !


    L'action s'étend

    Dès lors, Martin Luther King allait apparaître comme le leader national du mouvement de résistance. En janvier 1957, les leaders noirs de dix Etats du Sud se rencontraient pour former l'organisation qui s'appellera Southern Christian Leadership Conference (S.C.L.C.), et King en fut élu président. Pour commencer, cette organisation décida de concentrer son attention sur la discrimination pratiquée dans les transports ailleurs qu'à Montgomery malgré la nouvelle loi, et l'accession des Noirs au droit de vote.

    Figure de proue du mouvement noir, King parcourut, en 1957, des dizaines de milliers de kilomètres et prononça deux cent huit discours. On l'appelait "le nouveau Moise" ou "le nouveau Gandhi". Un thème revenait comme une obsession dans toutes ses allocutions : la défense des droits civiques. Et pour obtenir ces droits, proclamait-il, il fallait que les Noirs commencent par acquérir le respect d'eux-mêmes. Preuve de la popularité grandissante de King : en mars 1957, Kwame Nkrumah l'invitait aux cérémonies qui marquèrent l'indépendance du Ghana.

    A son retour d'Afrique, les deux mouvements de lutte, la S.C.L.C. et la N.A.A.C.P., décidaient d'organiser une manifestation à Washington, le 17 mai 1957, pour le troisième anniversaire de la décision de la Cour Suprême supprimant la ségrégation dans les écoles. Vingt-cinq à trente mille Noirs et quelques Blancs, massés devant le mémorial de Lincoln, écoutèrent les orateurs qui réclamaient la fin de la ségrégation raciale. King fut ovationné. Un mois plus tard, il était reçu, en compagnie de Ralph Abemathy, par le vice-président Nixon. Puis, le 23 juin, c'était au tour du président Eisenhower de lui accorder une audience. Mais dans les deux occasions, on ne lui fit que des réponses très vagues, qui aboutirent à une loi affirmant le droit de vote des Noirs mais n'offrant guère d'espoirs d'application immédiate. Le langage de King, lui, était ferme et exigeant.

    En septembre 1958, mois de la sortie en librairie de "Combats pour la liberté", Martin Luther King fut insulté, brutalisé et arrêté par des agents de police. Il fut vite relâché, un inconnu ayant payé sa caution. Mais, peu après, une femme noire exaltée, que des campagnes de diffamation contre le pasteur avaient convaincue que celui-ci était communiste, lui plantait un coupe-papier en acier dans la poitrine. La pointe s'arrêta tout contre l'aorte, et c'est miracle que King ne soit pas mort. Pendant sa convalescence, invité par Nehru, il se rendit avec sa femme en Inde, sur les traces de Gandhi.

    Le progrès vers l'égalité raciale restait bien lent, surtout dans le Sud des Etats-Unis. Presque partout, on se contentait de gestes symboliques, par exemple quelques élèves noirs dans une grande école qu'on proclamait "intégrée". De ce fait, la patience des Noirs était mise à rude épreuve, et à partir de 1959, les "Musulmans Noirs", qui refusaient de faire appel, comme King, à la conscience des Américains blancs et prônaient la violence, commencèrent, sous la direction d'Elijah Muhammad et surtout de Malcolm X, cette autre grande figure de l'Amérique noire, à acquérir une large audience, surtout dans les ghettos noirs des grandes villes du Nord.

    A la fin de 1959, les King quittaient Montgomery, où Martin Luther, étant donné ses fonctions à la tête de la S.C.L.C., ne pouvait plus assurer un service pastoral normal, et ils rejoignirent Atlanta.


    "Sit-ins" et "voyages de la liberté"

    Montgomery avait été le premier épisode de la révolte noire. Greensboro fut le deuxième. Dans cette ville de Caroline du Nord, autre Etat des plus racistes des U.S.A., quatre étudiants noirs s'installèrent, le ler février 1960, dans un buffet réservé aux Blancs et refusèrent d'en partir. Une station de radio transmit l'information. Aussitôt, des dizaines d'étudiants vinrent en renfort à leurs camarades : les "sit-ins" venaient de faire leur apparition comme tactique de masse.

    Ce mouvement allait s'étendre à plus de cent villes et mobiliser soixante-dix mille protestataires. Injuriés, les manifestants restaient silencieux. Frappés, ils ne rendaient pas les coups. Même quand des jeunes Blancs s'amusaient à tirer les cheveux des filles noires ou à écraser des cigarettes allumées sur leur cou, celles-ci ne répondaient pas. Tous priaient et supportaient tout dans la dignité. Il y eut des centaines d'arrestations. Martin Luther King n'avait pas été directement à l'origine de cette action, mais il allait d'un lieu à un autre, soutenant les résistants, se joignant à leurs démonstrations, se faisant arrêter avec eux. Il expliquait : "Pour que la résistance non-violente ait un sens, il faut que cela soit dirigé vers la réconciliation. Notre but final est la création de la communauté d'amour fraternel. Les tactiques non-violentes sans l'esprit de la non violence peuvent devenir une sorte de violence". Cette forme de lutte contre la ségrégation permit d'accomplir à un rythme accéléré l'intégration dans les restaurants, sur les plages, dans les piscines, dans les bibliothèques, dans les églises...

    En 1960 toujours, des jeunes de la S.C.L.C. organisaient un groupe distinct pour l'action, et ils l'intitulaient "Comité des Etudiants Non-violents" (S.N.C.C. ou Snick), groupe qui, sous l'impulsion notamment de Stokely Carmichael, allait évoluer cinq à six ans plus tard en s'éloignant de la non-violence. C'est l'année aussi où King fut accusé de fraude fiscale, accusation dont il fut lavé mais qui le toucha beaucoup moralement. Le leader insistait toujours plus sur la Luther King avait été parmi les quelques vingt et un mille personnes arrêtées dans les Etats du Sud, tandis que quelques progrès étaient apparus en direction de l'intégration et des droits des électeurs, et que des comités paritaires poursuivaient des négociations dans plus de cent localités.


    Prix Nobel de la Paix 1964

    Kennedy mort, en était-ce fini des espoirs des Noirs américains ? Lyndon B. Johnson poursuivit, heureusement, les efforts de son prédécesseur, et le 2 juillet 1964, une nouvelle loi sur les droits civiques était votée. Ce texte s'attaquait à la non-participation politique des Noirs, interdisait la discrimination dans les lieux publics, faisait désormais relever les infractions du ministère fédéral de la justice et non plus des juridictions locales, et créait une commission pour étudier les cas de discrimination dans le travail. Aucune loi n'était allée jusqu'à présent aussi loin dans le sens de l'égalité raciale. Pourtant, au même moment, des émeutes noires éclataient un peu partout : New-York, Jersey-City, Dixmoor, Philadelphie... Les jeunes des ghettos des grandes villes américaines du Nord, en effet, avaient dépassé la frontière du désespoir. Ils n'avaient ni passé ni avenir : ils se jetaient dès lors dans la violence la plus aveugle.

    En septembre 1964, King était invité par Willy Brandt à Berlin, et il était reçu en audience par le pape Paul VI. A son retour, il soutenait la candidature de Johnson à la présidence des Etats-Unis... et apprenant son élection pour le prix Nobel de la Paix, qu'il allait recevoir à Oslo le 10 décembre 1964.

    Par l'intermédiaire du Prix Nobel, Martin Luther King devenait pour le monde entier le symbole de cette révolte noire qu'il était déjà pour le Sud des Etats-Unis, le symbole de la lutte pour la justice par des moyens non-violents. Mais si sa célébrité faisait le tour de l'univers... elle était en train de mourir aux portes des quartiers misérables des métropoles du Nord, dont les habitants entendaient déjà un autre rêve : celui du "Black Power" (Pouvoir noir), celui d'une Amérique sans les Blancs.

    Dans la plupart des villes industrielles du Nord et de l'Est, la main-d'oeuvre noire, fuyant le Sud pour trouver des conditions de vie plus humaines, s'était entassée dans des quartiers qui avaient vite ressemblé à l'enfer. Education au rabais. Pas ou peu de fondation professionnelle. Des débouchés en quantité très limitée. Très fort chômage. Revenus inférieurs. Généralisation de l'assistance sous ses pires formes. Conditions sanitaires critiques. Très forte densité. Dégradation de la vie familiale... Au bout, que pouvait-il y avoir, sinon la révolte ? Que pouvait-il y avoir, sinon une haine accumulée contre les Blancs, même si, à la différence du Sud, il n'y avait pas, dans le Nord, de lois racistes ?

    En mars 1965, Martin Luther King remporta son dernier succès avec la marche de Selma à Montgomery. Le gouverneur Wallace, de l'Alabama, ne voulait pas abandonner sa politique ségrégationniste, malgré les directives gouvernementales. Une première marche de protestation fut donc organisée, mais elle fut brutalement arrêtée par la police locale, qui fit soixante blessés parmi les manifestants. Martin Luther King lança alors un appel à tous les partisans des droits civiques pour recommencer, en masse cette fois. Le 21 mars, trente cinq mille "pélerins" rejoignirent Montgomery ! Toutefois, King, proposant un boycott national des produits de l'Alabama, ne fut pas suivi. Pire ! il devenait à présent évident que les jeunes Noirs doutaient désormais des possibilités de l'action non-violente, et ils étaient de plus en plus nombreux à se tourner vers la réaction violente à l'injustice, en se réclamant du "Black Power".

    Alors que la non-violence avait permis des changements progressifs dans le Sud, les conditions avaient empiré dans le Nord, où la misère économique rejetait les Noirs encore plus que des lois racistes ne pouvaient le faire. Ayant méconnu la réalité des ghettos du Nord, King se trouva tout à coup en face d'une Amérique Noire qui lui échappait et qui risquait de sombrer dans le meurtre. Il n'apparaissait plus que comme un "bourgeois moraliste", un "oncle Tom" manié et téléguidé par le pouvoir blanc, et les émeutes allaient embraser l'Amérique pendant quelques années...


    La radicalisation... et la mort

    Martin Luther King avait conscience de tous les espoirs qui avaient été mis en lui, et il ne voulait pas décevoir. Aussi fit-il l'apprentissage des ghettos noirs, quand bien même il s'apercevait qu'on l'écoutait moins. Progressivement aussi, il découvrit que le mal n'était pas seulement dans les coeurs, pas seulement dans les institutions, mais qu'il était également dans les choix politiques. Jusqu'ici, il avait cru au système américain : il commençait à présent à le critiquer. C'était tout le système qui était empreint de racisme, un racisme subtil et quotidien.

    En 1966, Martin et Coretta King s'installèrent dans un quartier noir de Chicago. Suivant l'exemple de Danilo Dolci en Sicile, King rassembla des chômeurs pour restaurer des logements inhabités. Le propriétaire le fit poursuivre en justice. Il organisa une grève des loyers avec des locataires exploités. Les classes supérieures s'indignèrent : il avait touché au sacro-saint droit de propriété ! Il aggrava son cas en proposant au maire des mesures qui furent qualifiées de socialistes : construction de logements sociaux dispersés dans la cité, amélioration des transports, augmentation de 100 % du budget scolaire pour des écoles vraiment intégrées... S'adressant au gouvernement fédéral, il réclama un revenu annuel minimum garanti par tête, des lois interdisant la ségrégation pour les ventes et locations de logements, l'augmentation des subventions pour l'éducation, les services sanitaires et sociaux... Il voulait que la République fasse pour ses anciens esclaves ce qu'elle avait fait pour ses anciens combattants. Toutefois, toutes ces initiatives ne rencontrèrent que peu d'échos.

    Au début, les militants du "Black Power" refusèrent de collaborer avec King comme celui-ci le souhaitait malgré les divergences ; mais devant ses efforts, ils finirent par accepter. King glorifia avec eux le pouvoir créateur du Noir, faisant imprimer sur des milliers d'affiches "Black is beautiful". Puis, le 4 avril 1967, il lançait une "Déclaration d'Indépendance à l'égard de la guerre du Vietnam", faisant valoir que cette guerre empêchait tout effort sérieux contre la misère aux U.S.A. et dans le monde, et que surtout, elle était un acte criminel.

    Pendant l'été 1967, Martin Luther King se rendit encore à Cleveland apporter son soutien à Carl Stokes, un Noir candidat à la mairie. Mais celui-ci, craignant de perdre quelques électeurs blancs... refusa de le rencontrer. Stokes fut cependant élu.

    Les émeutes, pendant ce temps, continuaient. Le pasteur proposa des moyens non-violents de protestation : "Bloquer le fonctionnement d'une cité sans destruction est plus efficace qu'une émeute. Cela obligera l'administration et le Parlement à chercher des remèdes plus radicaux que des mesures de police". On ne l'écouta pas. Ne désespérant pas, Martin Luther King, alors qu'il était une nouvelle fois emprisonné à Birmingham avec d'autres leaders, commença à préparer avec ceux-ci l'organisation d'une "Marche des Pauvres" de tout le pays vers Washington pour le printemps 1968. Sa foi dans la non-violence restait entière : "Dans un monde dont la culture et l'esprit sont tellement en retard sur la capacité technologique, au point que nous vivons chaque jour au bord de l'anéantissement nucléaire, la non-violence n'est plus un choix pour l'analyse intellectuelle : c'est un impératif pour l'action". Signe de sa radicalisation, il fit un discours à New-York, à la mémoire de W.C.B. Du Bois, Noir américain éminent, devenu communiste, et mort, exilé volontaire, au Ghana. Le 31 mars 1968, à la cathédrale épiscopalienne de Washington, il accusait : "On a libéré les Noirs, mais on ne leur a pas donné de quoi se payer le car jusqu'à la maison".

    C'est alors que, tout en préparant la "Marche des Pauvres", Martin Luther King alla participer aux manifestations des éboueurs grévistes de Memphis (Tennessee). Depuis huit semaines, ceux-ci, dont une majorité de Noirs, étaient en grève, et il y avait eu des violences : mort d'un jeune homme tué par la police, arrestations en grand nombre. Les leaders se demandaient s'il fallait tout arrêter ou continuer. King vint donc, pour marcher avec les travailleurs dont la dignité était en cause. Le soir du 3 avril, il parla au temple maçonnique de la ville : "Comme tout le monde, j'aimerais vivre une longue vie. La longévité, c'est appréciable. Mais ce n'est pas à cela que je pense maintenant. Je veux seulement faire la volonté de Dieu. Il m'a permis de monter sur la montagne. J'ai regardé au-delà et j'ai vu la Terre Promise. Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur".

    Le lendemain en fin d'après-midi, Martin Luther King se trouvait sur le balcon de sa chambre d'hôtel. Il appela un ami qui passait sur le trottoir : "Bien entendu, tu joues "Seigneur, prends ma main" ce soir à la réunion. Joue-le bien, pour moi". A ce moment, on entendit un coup de feu. King eut la gorge trouée. Il mourut une heure plus tard.

     

    Comment juger aujourd'hui l'action de Martin Luther King ? Le principal résultat de son combat se situe au plan législatif : les Noirs peuvent en appeler maintenant à l'arsenal des textes fédéraux, et la ségrégation n'est plus légale nulle part aux Etats-Unis. Pendant une dizaine d'années, la communauté noire américaine s'est mobilisée autour d'une même stratégie ; elle a fait bloc, elle a pris en main son destin comme jamais auparavant. Certes, King s'est vu abandonné dans les dernières années de sa vie par toute une partie de son peuple, parce qu'il avait trop tardé à faire une analyse politique de la société américaine et qu'il n'avait pas pris conscience assez tôt de la réalité des ghettos du Nord. Ce n'est vraiment qu'à partir de 1967, avec la guerre du Vietnam, qu'il réalisa que "son rêve" ne s'harmonisait pas avec la société d'un John Kennedy ou d'un Lyndon Johnson. Les textes qu'il a publiés dans Où allons-nous et La seule révolution témoignent de son évolution. Mais, d'une part, il n'est pas certain que le Martin Luther King "politisé" eut pu réaliser ce que le Martin Luther King des années 1955-1964 a pu faire par son pouvoir charismatique et religieux. D'autre part, qui, depuis, a pu faire mieux que lui ? Le "Black Power", après des débuts retentissants, s'est progressivement tu, et les "Panthères Noires" elles-mêmes en sont venues à préférer des actions sociales à une lutte armée impossible...

    King a été le levier qui a soulevé la communauté noire et l'a mise dans la rue pour le juste combat. Il a montré que la non-violence active pouvait gagner.


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  • Où est-ce que Grand mère habite ?



    Grandmère vit dans une petite maisonnette. Elle y confectionne des gateau pour son petit fils Bob. L'intérieur est assez classique d'une "grand-mère type"... Naperons, petits rideaux, nombreux cadres avec des photos posées sur la cheminée... et le coucou... (mais c'est une coquille St Jacques qui sort pour annoncer l'heure)  .

    Qu'est-ce que Grand mère dit de beau ?



    Grandma est une mamie très possessive... dans l'épisode "L'éponge à sa mamie", ca atteint les limites du supportable pour bob...

    «Bonjour mon petit amour. Quelle merveilleuse surprise. Approche. Grandmère n'a pas eu ses bisousbisousbisous»















    Où est-ce que L'homme sirène habite ?


    Shady Shoals est la maison de retraite de Bikini Bottom... petit clin d'oeil : la traduction de "Shady Shoals" serait en gros : "Bancs ombragés"... Pas mal pour une maison de retraite 


    Parmi les occupants, il y a l'"homme sirène", le super héros à la retraite de Bikini Bottom et son fidèle ami "Bernard l'hermitte". A noter qu'ils ont dans la maison de retraite leur célèbre "tunnel secret" leur permettant d'accèder à leur voiture invisible.

    Quelques photos de L'homme sirène


    C'est là qu'on se rend compte du ravage du temps... l'homme sirène, le superman de Bikini Bottom n'y échappe pas 


    Où est-ce que Bernard l'Hermitte habite ?


    Shady Shoals est la maison de retraite de Bikini Bottom... petit clin d'oeil : la traduction de "Shady Shoals" serait en gros : "Bancs ombragés"... Pas mal pour une maison de retraite 


    Parmi les occupants, il y a l'"homme sirène", le super héros à la retraite de Bikini Bottom et son fidèle ami "Bernard l'hermitte". A noter qu'ils ont dans la maison de retraite leur célèbre "tunnel secret" leur permettant d'accèder à leur voiture invisible.

    Quelques photos de La bulle infernale




    Dans l'épisode "Le retour de l'homme sirène", La bulle infernale "avale" les 2 supers héros (L'homme sirène et Bernard l'hermitte)... heureusement, Bob va les sauver... il va demander un autographe à la Bulle infernale (son héros méchant préféré) et va percer la bulle avec la pointe de son crayon  









    Quelques photos de Neptune

    Voici "Neptune" dans l'épisode "La spatule de Neptune". On voit qu'il est un peu différent du personnage du film (notament la barbe)

    Dans le film, Neptune est beaucoup plus "cartoon" avec un nez "arrondi" et le visage moins "détaillé", moins "apolon".





    Quelques photos de Lary

    Cliquez sur la petite photo pour la voir en grand



    Quelques photos de Rex

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    Quelques photos de Snellie

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    Où est-ce que Madame Krabs habite ?

    Quelques photos de Gary

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    Où est-ce que Gary habite ?



    Bob vit dans cette maison en compagnie de son animal de compagnie Gary, un escargot qui a la particularité de miauler et de posséder un QI de génie.

    Comme vous le voyez, sa maison est un ananas. Assez original non 







    Dans l'épisode : "On a mangé ma maison", comme le titre le laisse penser, une armée de vers a mangé la maison de Bob (normal, un ananas, c'est commestible).

    A la fin de l'épisode, pour rebatir son logis, il plante une graine...

    Passe la souris sur la photo pour voir comment se construit la maison de Bob.







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  • Dendé




    Nom : Dende
    Race: Namek
    Caractère: Il est très timide et peureux mais il s'est soigné les autres grâce à ses pouvoirs !! C'est ce qui le rend utile dans les circonstances dramatiques !!!

    Technique et pouvoirs : C'était un jeune qui n'avait rien d'exceptionnel. Avec kes siens, il oeuvrait à la reconstruction et au repeuplement de sa planète.
    Talents particuliers : Il était capable de guérrir les blessures les plus graves par simple imposition des mains.
    Son histoire : Krillin et Sangohan avaient sauvé ce Namécien d'une mort assurée, puis lui avaient donné refuge. C'est alors qu'il mit ses sauveteurs au courant de la situation et qu'il accepta de les aider. Il les conduisit devant le Grand Ancètre, qui éveilla en eux leurs potentialités et leur en fit prendre conscience. En outre, il apporta une aide inestimable à nos héros lors de l'invocation du dragon Polunga, qui ne comprenait que la langue Namec ! Mais tout ne fut pas facile pour Dende ; en effet, aider Végéta lui posa un grave cas de conscience - n'était-il pas responsable de nombreux massacres ? - et pourtant il dut le faire, à la demande de ses amis. Freezer, qui s'était rendu compte que le jeune Namécien avait le don de guérison, le tua dès qu'il put. Mais il réssuscita sur Terre avec kes suebs. Il partit ensuite avec tout son peuple pour une nouvelle planète, et quand Sangoku, qui était alors à la recherche d'un nouveau dieu, leur rendit visite, Dende fut heureux de repartir avec ses amis et d'assumer les fonctions de Tout-Puissant. Il trouva la mort une nouvelle fois, à cause de Bou Bou, mais ressuscita encore et vécut heureux dans son palais.


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