• LE CAPITAINE KRABS

    Où est-ce que Capitaine Krabs habite ?

    Capitaine Krabs vit dans une maison en forme d'ancre marine. Ceci colle bien à sa personnalité... A l'intérieur, il y a des cadres un peu de partout au mur. L'ambiance rappelle un peu celle d'un vieux gallion. Petite anecdote : dans l'épisode "Les peintres du dimanche", Bob et Patrick vont repeindre l'intérieur de la maison de Krabs (attention, ce n'est pas un abus de bien sociaux comme Krabs le leur fait faire sur leur temps libre ne les paie pas pour ca ) et on voit qu'il a au mur, encadré, son "1er dollar". Krabs aurait encadré le premier dollar qu'il a gagné... ca reflète bien l'esprit grip'sou du personnage.   .

    Où est-ce que Capitaine Krabs travaille ?


    Le Crabe Croustillant est le restaurant détenu par Capitaine Krabe et où travaillent Bob et Carlo. Il est la source de revenu du capitaine si amoureux de ses "billiets" (il prononce ainsi). Contrairement au Chum Bucket (propriét de Plankton) qui n'a jamais été montré avec un seul client, le Crabe Croustillant est souvent bien rempli de monde.

    De nombreux épisodes s'y déroulent.


    Où est-ce que Carlo Tentacules habite ?



    Carlo vit dans une maison en forme de tête un peu comme les statues qu'on peut trouver sur l'île de Pacques.

    Dans l'épisode : "L'exil", Carlo, exaspéré par son encombrant voisin Bob s'exil dans un quartier "spécial calamar" où toutes les maisons se ressemblent... toutes en forme de statue, la seule distinction se faisant sur le numéro de porte.

    Où est-ce que Carlo Tentacules travaille ?


    Le Crabe Croustillant est le restaurant détenu par Capitaine Krabe et où travaillent Bob et Carlo. Il est la source de revenu du capitaine si amoureux de ses "billiets" (il prononce ainsi). Contrairement au Chum Bucket (propriét de Plankton) qui n'a jamais été montré avec un seul client, le Crabe Croustillant est souvent bien rempli de monde.

    De nombreux épisodes s'y déroulent.

     Patrick


    Où est-ce que Patrick (l'étoile de mer) habite ?

    Patrick vit sous une pierre. Assez bizarre comme lieu mais il faut croire que les "vraies" étoiles de mer (entendez par la dans la vraie vie) vivent ainsi ?

    Il est à noter tout de même que Patrick bénéficie du confort moderne... ce n'est pas un vulgaire caillou !!! Jugez-en par vous-même, il recoit la télé (j'en veut pour preuve l'antenne qui dépasse!)


    On pourrait se demander comment on accède à une telle habitation... Ba tout simplement en "soulevant la pierre". Il doit y avoir un système très ingénieux... Malgré l'absence de poulies et de levier, ca semble fonctionner à merveille !!! Pour vous en convaincre, passez la souris au dessus de la photo !!!



    Qu'est-ce que Patrick (l'étoile de mer) dit de beau ?




    Dans l'épisode "L'exil" dans lequel Carlo part dans un village réservé aux calamars, Patrick, à la recherche de son ami tombe sur une borne incendie et s'exclame :

    «Ca c'est une étoile de jardin...
    je savais pas que ça existait»
    Bob est une petite éponge qui vit dans une ananas.Son patron est le capitaine Krab qui tien le restaurant le crabe croustillant.Bob est toujours joyeux et souriant sauf quand on lui fait de la peine.Je détiens en ma possession une information qui vient d'une source sur!Personne a part ma source ne LA connais ...RECETTE DU PATÉ DE CRABE!Et bien pour vous aujourdhui vous aller tous savoir ce qui fait ce merveilleux chef-d'eouvre de gastronomie! La recette: le paté de crabe est fait avec: -du crabe -de l'algue en poudre -Du sel -Du poivre Et l'ingrédient secret est:du corail en poudre!! -Salade -Tomate -Ketchup -Moutarde Maintenant dite a tout le monde de venir sur le site voir la preuve de ce que j'avance!!!!!!

    1 commentaire
  • Léonie Crevel, 80 ans, n'ira pas en prison pour avoir tué sa fille handicapée
    AFP 24.10.2006 - 21:20

    Léonie Crevel, 80 ans, a été condamnée mardi à deux ans de prison avec sursis par la cour d'assises de Seine-Maritime pour avoir tué sa fille très lourdement handicapée de 41 ans, Florence, afin de "mettre fin à ses souffrances".

    "Je suis très soulagée de ne pas aller en prison", a déclaré Mme Crevel à la sortie de la salle d'audience avant d'éclater en sanglots dans les bras de son avocat, Me Jean-François Titus.

    C'est "une décision juste. L'important est que Mme Crevel n'aille pas en prison", a ajouté l'avocat, qui avait plaidé l'acquittement pour sa cliente, enfermée dans sa quasi surdité et sa tristesse dans la salle d'audience du tribunal de Rouen.

    Jugée pour "homicide volontaire sur personne vulnérable", Léonie Crevel était passible de la réclusion à perpétuité pour avoir étranglé sa fille le 31 juillet 2004 dans leur maison de Tancarville, près du Havre.

    Handicapée à 100%, aveugle, hémiplégique et grabataire, Florence ne parlait plus depuis huit ans et enchaînait les douloureuses crises d'épilepsie. "Elle souffrait trop, j'en avais marre de la voir souffrir", a expliqué Mme Crevel pour justifier son geste.

    "On ne peut pas légitimer un tel acte, quelles que soient les circonstances. Elle n'avait pas le droit de tuer sa fille. Ne pas le reconnaître, c'est laisser la porte ouverte à tous les débordements", a jugé l'avocat général, Delphine Mienniel, avant de requérir une peine de cinq ans de prison avec sursis.

    Me Titus a au contraire appelé les jurés à acquitter l'accusée octogénaire "pour l'aider à finir le deuil de Florence, pour la réhabiliter dans son statut de mère dévouée".

    Mme Crevel "a répondu à l'appel sans voix de sa fille. C'est ce qu'on appelle le meurtre par compassion", selon lui.

    La mort de Florence est le dernier acte d'une vie particulièrement difficile que l'accusée a racontée, avec émotion, à la cour.

    Léonie Crevel avait cinq jours lorsqu'elle a été abandonnée par sa mère. Elle ne la reverra qu'à l'âge de 20 ans parce qu'elle a besoin d'un papier l'autorisant à se marier. "Je ne lui ai pas dit merci", se souvient-elle.

    Elle est élevée par sa grand-mère qui la scolarise chez les bonnes soeurs. A 18 ans, elle perd son fiancé, qui se fait tuer. Deux ans plus tard, elle se marie. Elle mettra au monde huit enfants, dont trois mourront en milieu hospitalier ce qui, selon les experts, pourrait expliquer le fait qu'elle ait toujours tenu à en soustraire Florence.

    Durant 17 ans, elle travaille, son mari étant malade, comme chef d'équipe dans une usine de contreplaqués et dirige une vingtaine d'hommes. "Je n'ai pas eu de problèmes avec eux. C'était des moments heureux parce que je pouvais subvenir aux besoins de ma famille", témoigne-t-elle.

    Après la mort de son mari en 1992, elle reste seule la plupart du temps avec sa fille handicapée dans une maison isolée. Son comportement est alors irréprochable, selon les médecins ayant soigné Florence.

    "Elle avait une relation exclusive, assez pathologique avec sa fille", a conclu un expert psychiatre, pour qui Florence était devenue sa "raison de vivre".


    votre commentaire
  • L'Antiquité et le Moyen-Age

    L'Antiquité gallo-romaine. Lyon : capitale des Gaules

    C'est au cours du IIe siècle, à l'époque des empereurs de la dynastie antonine et sous le règne d'Hadrien que le Lyon gallo-romain présente sa physionomie la plus étendue et la plus monumentale. Le site primitif de l'oppidum de la colline de Fourvière concentre les fonctions de direction politique et administrative depuis la fondation de la ville en 43 avant Jésus Christ. Du forum (160 x 61,5 m.), partent les grandes voies mises en place dès le règne d'Auguste par Agrippa vers l'Aquitaine, la Narbonnaise, la Germanie et la Bourgogne. Tout autour, les demeures patriciennes côtoient les grands monuments visibles de très loin en raison de leur revêtement de pierres blanches : le théâtre, l'odéon, les temples d'Auguste et de Cybèle, les thermes et probablement un palais impérial.

    L'alimentation en eau de cette partie haute perchée à 140 mètres au dessus de la Saône est assurée par quatre aqueducs, ceux dans l'ordre de leur construction : des Monts d'Or, de l'Yzeron, de la Brévenne et du Gier. Leur longueur cumulée n'est dépassée dans le monde romain que par celle des aqueducs de la capitale : Rome. Au pied de la colline, la Saône est parcourue par un trafic dense de bateaux chargés de vins, d'huile, de bois et de pierres, gouvernés par les membres de la puissante corporation des nautes. Ses rives sont animées par de nombreux ports et des ateliers de potiers.

    Les pentes de la Croix-Rousse, à l'emplacement de la Condate gauloise, sont le site de deux édifices qui symbolisent la fonction de capitale des Gaules assurée à l'époque par Lugdunum : le sanctuaire fédéral et l'amphithéâtre. Ce dernier sert aux jeux du cirque (y compris en 177 aux exécutions de chrétiens comme sainte Blandine) mais aussi de lieu de réunion pour les représentants des tribus qui y possèdent des places désignées.

    La Presqu'île, comme le montrent les découvertes récentes, est un des éléments fondamentaux de la vie de la cité. Loin de l'image réductrice que peut évoquer son nom de Canabae, liée à son utilisation originelle comme camp militaire, c'est un lieu où habitat et activités se mêlent. Des restes de mosaïques montrent la présence de grandes et luxueuses habitations sans doute de marchands prospères. Les traces de grands ateliers de poteries ont été repérés et de vastes entrepôts devaient occuper une part de cet espace malgré les menaces d'inondation venues surtout du Rhône. Le fleuve, peu favorable à la navigation malaisément franchissable, est une frontière entre les provinces Lyonnaise et Narbonnaise.

    Enfin, on sait depuis peu que le faubourg de Vaise, au nord-ouest, était lui aussi un site d'habitat de qualité comme la découverte d'un trésor l'a montré il y a quelques années. Jusqu'au sac de la ville par les troupes de Septime Sévére en 197, sac qui marque le début d'un déclin économique et politique, Lugdunum est bien la ville la plus importante du monde gallo-romain.

    Le Lyon médiéval

    Après la chute de l'Empire romain, Lyon, ruinée par les invasions barbares (les vandales passent en 406), est soumise à des dominations diverses et successives : Burgondes, Carolingiens et fait ensuite partie du Saint Empire Romain-Germanique jusqu'à son rattachement au royaume de France sous le règne de Philippe le Bel, en 1307.

    Dès le IVe siècle, la ville s'est repliée au bord de la Saône autour de la cité épiscopale et des églises Saint-Etienne et Sainte-Croix. Malgré un net renouveau à l'époque du règne de Charlemagne, sous l'impulsion de ses évêques au IXe siècle elle demeure de petite taille.

    Son développement, nécessairement lié à l'utilisation de sa position de carrefour terrestre et surtout fluvial va coïncider avec les nouvelles possibilités de franchissement de ses deux cours d'eau. Un pont de pierres, largement empruntées aux monuments romains, indestructible car il est solidement fondé sur un énorme affleurement rocheux, est édifié sur la Saône en 1070. Ce pont permet de réunir la ville épiscopale à la Presqu'île où se développe le pouvoir civil des échevins autour de l'église Saint-Nizier. Le Rhône, très difficile à franchir pose un défi majeur aux constructeurs de pont. Après l'écroulement de celui qui existait au XIIIe siècle on entreprend la construction du pont de la Guillotière, construction confiée d'abord aux frères Pontifes. Il sera utilisé dès le XVe siècle mais il ne sera définitivement édifié en maçonnerie qu'au milieu du XVIe.

    Du XIe au XVIe siècle, Lyon va se développer de manière assez continue mais subira de graves crises dues aux vicissitudes politiques comme celles liées à la guerre de cent ans aux cours de laquelle la ville sera constamment fidèle au roi légitime et surtout aux épidémies. Les plus terribles, dont celles de la peste noire, interviendront au XIVe siècle. Après celle de 1347, la ville a perdu la moitié de sa population et régresse à 40 000 habitants.

      

    La physionomie urbaine oppose plusieurs territoires bien individualisés. Les pentes de Fourvière et de la Croix-Rousse, où émergent des restes des monuments antiques utilisés comme carrières, sont retournées à la ruralité; les vignes et les vergers y dominent, parsemés de recluseries d'ermites. La Saône est plus que jamais l'axe de vie de la cité. Sur sa rive droite, la cité épiscopale entourée d'une enceinte a vu s'édifier, du XIIe au XVe siècle, la cathédrale Saint-Jean, romane puis gothique, devenue la primatiale car le comte archevêque est primat des Gaules. Saint-Paul est construite plus au nord. Métropole religieuse, Lyon accueille plusieurs conciles.

    La Presqu'île se développe autour du débouché du pont de pierre à Saint-Nizier, sur la rive gauche et le long des voies (rue Mercière) qui mènent vers le pont de la Guillotière. Elle accueille les activités de l'artisanat et des commerces regroupés le long de rues étroites et sinueuses (Poulaillerie, des Bouquetiers). Le pouvoir civil des échevins s'affirme après de longues luttes avec l'archevêque par l'octroi de franchises au XIIIe siècle et prend le contrôle de l'institution charitable de l'Hôtel-Dieu. Mais la Presqu'île est loin d'être entièrement bâtie; elle l'est vers la Saône où les maisons bordent la rivière mais peu vers le Rhône dont on se défend par des murailles. Au sud, les établissements religieux et leurs vastes jardins : Célestins, Capucins et surtout le grand territoire de l'abbaye d'Ainay imposent un caractère rural. La future place Bellecour n'est encore qu'une prairie très humide envahie périodiquement par les eaux de crue.

    Au Moyen-Âge, Lyon n'occupe qu'une faible partie de son site, bien moins qu'à l'époque gallo-romaine.

    Par le professeur Jean Pelletier (2001)

    De la Renaissance au 19e siècle

    Lyon au milieu du XVIe siècle : l'époque de la Renaissance

    Au cours de la seconde moitié du XVIe siècle, Lyon connaît un très fort développement économique et démographique. Les rois de France Louis XI, Charles VIII, François Ier favorisent la ville. Ils lui accordent des privilèges de foires et François Ier attire à Lyon les activités de la soierie pour lutter contre les Génois. De plus, de la fin du XVe siècle à 1559,les monarques s'engagent dans les guerres d'Italie ; Lyon leur sert en quelque sorte de base arrière et la cour y réside souvent.

    L'économie est alors florissante, particulièrement dans le domaine de l'échange de marchandises (cuir, fourrures objets métalliques y compris les armes, vin et surtout de l'argent. Les banquets italiens : Lombards, Florentins (les Médicis), Siennois dynamisent les activités du Change et de l'échange des monnaies européennes dont les parités sont établies lors des grandes foires. Ils édifient de grosses fortunes, s'allient aux familles locales et investissent sur place comme les Gadagne (Guadagni). D'autres Italiens mettent en place les activités de la soierie, inventent de nouvelles techniques (turquet : le peluchage de la soie). La ville est très cosmopolite : Allemands, Italiens, Flamands se côtoient dans Myrelingues : là où l'on parle beaucoup de langues.

    La population, pratiquement épargnée par la peste au XVIe siècle, croit rapidement dans les deux parties de la ville toujours unies par le pont de pierre. En rive droite de la Saône, Saint-Jean et Saint-Paul, le quartier du change, constituent la ville du pouvoir politique, celui de l'archevêque et du gouverneur royal, la cité de la justice rendue au palais-prison de Roanne; la primatiale vient d'être enfin achevée. En rive gauche, les échevins s'installent dans l'hôtel de ville de la rue de la Poulaillerie (aujourd'hui musée de l'imprimerie). Les activités du commerce et de l'artisanat sont très florissantes : le mélange des cultures et le bouillonnement intellectuel qu'il engendre (Rabelais médecin à l'Hôtel-Dieu écrit et publie à Lyon Gargantua et Pantagruel) font de Lyon une des capitales européennes de l'imprimerie et de l'édition.

    Lyon est alors une véritable capitale culturelle et économique de l'Occident et le demeurera jusqu'au coup d'arrêt donné à partir de 1562 par les guerres de religion qui amènent des destructions importantes (Saint-Just) et l'émigration de nombre de familles fortunées.

    Au cours de ce siècle d'or, à cheval sur le XVe et le XVIe siècle, une profonde transformation de l'habitat se produit. L'argent, qui s'accumule, est investi pour une large part dans des constructions nouvelles qui remplacent ou modifient les anciennes demeures médiévales. Ces constructions, aussi bien dans le Vieux Lyon actuel que dans la Presqu'île, sont hautes par manque de place et leur style architectural évolue durant la période du gothique flamboyant au style Renaissance. De grands architectes comme Philibert Delorme y participent. Les façades à fenêtres à meneaux ou gothiques sont ornées de sculptures (maison des lions) ; les cours à galeries comportent des puits pour la consommation humaine ou animale. Des tours, qui contiennent les escaliers à vis avec ou sans paliers, desservent les étages et permettent aussi le guet (Tour Rose). Le Vieux Lyon se met en place et nous a été presque intégralement légué dans le périmètre du secteur sauvegardé.

    Il subsiste cependant des espaces peu occupés que les ordres religieux utilisent pour l'essentiel. Au sud, l'abbaye d'Ainay voit son territoire se réduire par le lotissement de Villeneuve le Plat en bordure d'une place Bellecour qui s'esquisse sous forme de champ de manœuvres. Les pentes de Fourvière accueillent les Minimes et les couvents vont se multiplier dans la première moitié du XVIIe siècle.

    Lyon à la veille de la Révolution Française

    Le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle constituent une période d'expansion calme mais continue sur le plan économique et spatial. La soierie poursuit sa croissance sur le plan quantitatif et qualitatif.

    Les canuts de Saint-Georges et de la Presqu'île, qui actionnent toujours les métiers à bras, tissent les plus belles étoffes d'Europe grâce aux dessins de créateurs de génie et deviennent la classe sociale populaire la plus nombreuse et la plus instruite de la ville.

    Les activités du commerce et du change demeurent fortes aidées par un important trafic fluvial sur la Saône mais aussi sur le Rhône et le développement du transport terrestre. Ce dernier est favorisé par la mise en place du réseau français de routes royales de mieux en mieux entretenues par le corps des ingénieurs des Ponts et Chaussées créé en 1774. Lyon est une escale fréquentée par les jeunes anglais qui font leur "tour" d'Europe.

    Malgré la croissance, la ville conserve pratiquement le même cadre spatial. Elle ne s'étend, et peu, que par des aliénations successives de l'abbaye d'Ainay vers le sud. Le manque de place, accentué par la présence des nombreux couvents de la Presqu'île, oblige les maisons à se développer en hauteur jusqu'à quatre ou même cinq étages : Lyon est la ville la plus " haute " d'Europe. Il y règne un entassement peu hygiénique de constructions traversé par une trame viaire héritée du Moyen-Âge. Les encombrements des rues et des ponts génèrent des accidents parfois terribles (le tumulte du pont du Rhône en 1711 fit près de 160 morts).

    La ville, qui est riche, s'embellit cependant. La construction de l'Hôtel de Ville s'engage à partir de 1643, tandis que la place Bellecour prend sa physionomie définitive à la fin du XVIIe siècle avec la statue de Louis XIV au centre et ses façades est et ouest construites peu après par Robert de Cotte. De nouvelles églises sont construites (la chapelle de Marie à Fourvière) ou remaniées (Saint-Just, Saint-Polycarpe, Saint-Bruno des Chartreux). De belles fontaines sont érigées sur les places (Jacobins et Cordeliers) et remplacent les vieux puits médiévaux (Puits Pelu). L'Hôtel-Dieu s'agrandit et grâce à Soufflot, acquiert sa longue façade monumentale sur le Rhône et son dôme ; avec son voisin l'Hospice de la Charité, il accueille malades et indigents.

    Malgré tout, bloquée de toutes parts, la ville étouffe. Il est nécessaire de trouver de la place pour des constructions nouvelles. Plusieurs opérations se mettent en place à partir du milieu du XVIIIe siècle. Deux sont ponctuelles : au nord, sous l'impulsion de Soufflot on bâtit le quartier Saint-Clair, axé sur la rue Royale, en comblant une ancienne lone (bras mort du Rhône), au sud, on édifie les maisons situées entre le Rhône et la place Bellecour. Les deux autres sont d'ambition bien plus importante, quasiment simultanées, elles sont entreprises à partir de 1770.

    Au sud, Michel Perrache entreprend d'agrandir la Presqu'île en déplaçant le confluent de prés de deux kilomètres par la construction d'une longue digue terminée en 1779, rejetant le Rhône vers l'est et se prolongeant par un nouveau pont vers la Mulatière.

    Au nord-est, Antoine Morand cherche à coloniser la rive gauche du fleuve sur le territoire de la Guillotière, en Dauphiné, dans le secteur appelé les Brotteaux (ensemble d'îles et de bras du Rhône). L'architecte élabore un plan grandiose qu'il doit modifier sous la pression des Hospices, propriétaires des terrains, mais il peut néanmoins construire un nouveau pont sur le Rhône pour desservir ce nouveau quartier organisé selon un réseau géométrique de rues et de places.

    Ces deux opérations n'eurent malheureusement ni l'une ni l'autre le succès escompté et elles furent interrompues par les tragiques événements du siège de Lyon en 1793 durant lequel Morand perdit la vie. Néanmoins elles avaient mis en place le cadre du développement du XIXe siècle.

    Lyon au milieu du XIXe siècle

    La Révolution, qui punit Lyon, révoltée contre la Convention, en détruisant entre autres les façades de la place Bellecour et le Premier Empire, dont le blocus continental gêne les exportations de la soierie, ne sont guère favorables à la ville. Le redémarrage de l'économie, qui passe après celui de la soierie, se situe au cours de la Restauration. L'expansion de l'industrie (métallurgie-fonderie, début de la chimie, travail du bois) et du commerce est facilitée par l'utilisation de la traction à vapeur pour la navigation fluviale dont c'est l'âge d'or. Le vieux pont de pierre sur la Saône fait malheureusement les frais de ce développement, gênant, il est détruit en 1842.

    La localisation des activités de la ville change nettement. Les industries et les ateliers se déplacent vers le nord de la commune de Vaise et vers l'est, en rive gauche du Rhône dans celle de la Guillotière. Ce mouvement vers l'est est facilité par la construction de nouveaux ponts, édifiés (6 de 1828 à 1848) selon la technique des ponts suspendus inventée par Marc Seguin en 1827 sur le Rhône et la Saône. Plus spectaculaire encore, les canuts dont le nombre augmente et qui utilisent le nouveau métier inventé par le lyonnais Jacquart, changent la localisation de leurs activités. Ils quittent massivement la Presqu'île où ils manquent d'espace pour les nouveaux métiers, de lumière pour assembler les couleurs, pour les lieux plus élevés, plus aérés et plus sains aussi c'est-à-dire les pentes et le plateau de la Croix-Rousse. De nombreux canuts demeurent établis à Saint-Georges, patrie de Laurent Mourguet, le génial créateur de guignol.

    Les ouvriers de la soie s'implantent dans des immeubles " canuts ", à la façade sévère, construits pour eux par des promoteurs avisés. Ces édifices sont en fait des rassemblements sur la verticale d'ateliers au plafond à la française, élevé en moyenne à quatre mètres pour loger le grand métier Jacquart, éclairés par de grandes fenêtres qui " mangent " littéralement la façade. Ils tissent " à façon " les tissus demandés par les " fabricants "; ballots de soie, boites de tissus circulent dans les montées étroites et les traboules qui traversent les immeubles.

    La croissance économique nécessite de nouveaux territoires et s'accompagne d'une expansion démographique. La ville utilise enfin les territoires que leur avaient proposés en vain Perrache et Morand et qui étaient presque vides en 1815. La municipalité, qui s'est rendu propriétaire des terrains en les rachetant à la compagnie Perrache, en assure le remblaiement grâce à Rambaud. Dès 1824, les terrains sont lotis (plan Lacroix-Laval) et vendus. Très rapidement l'utilisation de cet espace devient celle d'une sorte de délaissé où se localisent les prisons, les casernes et les activités industrielles indésirables en ville : productions chimiques et métallurgiques (locomotives de la compagnie Seguin). Ces activités sont attirées par les facilités de transport : une gare d'eau et surtout la liaison ferroviaire, la première en France entre Lyon et Saint-Etienne.

    Aux Brotteaux, les Hospices, qui possèdent pratiquement tous les terrains, vendent ceux qui sont les mieux placés et louent les autres par des baux de longue durée mais avec une clause de retour à l'état initial en fin de bail. Le résultat est conforme à ce dualisme. Les deux axes principaux : le cours Morand, l'avenue de Saxe et la place Morand présentent les façades bourgeoises des immeubles occupés par la classe aisée des fabricants de soierie et des marchands. Partout ailleurs, petites maisons en pisé, hangars et ateliers logent et occupent une population assez miséreuse.

    Le Vieux Lyon, malgré la construction du Palais de Justice par Baltard père, n'évolue guère sauf vers la paupérisation.

    Dans la partie dense de la Presqu'île, plusieurs opérations d'urbanisme commencent à transformer le tissu urbain. Les quais se construisent et le cœur médiéval commence à être attaqué par des opérations de rénovation brutales liées à des ouvertures de voies nouvelles. On met en place des rues rectilignes : cours Bourbon (rue Victor Hugo), rue Centrale (rue Paul Chenavard), rue de l'ancienne Préfecture et des galeries marchandes couvertes imitées des galeries à l'italienne (le passage de l'Argue). Les transformations majeures du tissu urbain ne tarderont pas.

    Par le professeur Jean Pelletier (2001)

    Le 20e siècle

    Lyon au début du XXe siècle

    La seconde moitié du XIXe siècle fait véritablement entrer Lyon dans la modernité. La ville s'agrandit administrativement lorsqu'en Mars 1852, le prince président Napoléon lui annexe autoritairement les faubourgs un peu remuants de la Croix-Rousse, de la Guillotière et de Vaise. La ville se transforme sur le plan économique et urbain d'une manière quasiment continue dans un esprit d'aménagement à peu près identique de 1852 à 1870, sous le Second Empire et les trente premières années de la Troisième République, c'est-à-dire jusqu'en 1905 et l'arrivée à la mairie d'Edouard Herriot.

    Les activités profitent pleinement de la position de carrefour fluvial et surtout ferroviaire, même si la gare de perrache coupe pour longtemps le sud de la Presqu'île du centre ville, de l'abondante main d'œuvre venue des campagnes voisines et du savoir faire financier (création du Crédit lyonnais en 1860) d'une bourgeoisie rompue au négoce. Lyon devient une grande ville industrielle avec le côté négatif que l'on a tendance à lui attribuer à l'époque dans ses aspects sociaux et matériels : une ville noire, sans attrait vouée au profit.

    Les industries se diversifient. La soierie demeure puissante malgré des crises périodiques et donne naissance aux activités de la teinture et corollaire de la chimie organisées par la famille Gillet, à l'origine de Rhône-Poulenc. La métallurgie la concurrence toujours avec ses fonderies et se trouve surtout à l'origine de l'industrie automobile à la fin du siècle avec les Rochet-Schneider et Marius Berliet. Les frères Lumière inventent le cinéma, des produits pharmaceutiques et les plaques photographiques, y compris en couleur, qui font leur fortune.

    Ville de plus en plus active et peuplée, plus étendue aussi, Lyon va se transformer de manière décisive sous l'impulsion de grands administrateurs, tels le préfet Vaïsse sous le Second Empire et le maire médecin Gailleton de 1881 à 1900, aidés par une pléiade d'ingénieurs de grand talent. Durant plus de cinquante ans, la politique générale urbaine ne changera guère. Il faut rénover, c'est-à-dire détruire des quartiers anciens dont on discerne mal l'intérêt historique, aérer et percer des voies pour faciliter la salubrité par la pénétration de l'air et de la lumière, permettre la circulation des véhicules (les tramways électriques à partir de 1890) et le déplacement éventuel des troupes. La Troisième République y ajoutera les équipements au service de la population surtout dans le domaine scolaire.

    A la timide mise en place de quelques voies nouvelles des années 1820-1848, le préfet Vaïsse et son ingénieur Bonnet substituent en parallèle et non à l'imitation de son contemporain Haussmann, une partie politique de rénovation menée par des compagnies financières (la rue Impériale) mais surtout par les Pouvoirs Publics. Dans la Presqu'île, on perce les deux grands axes des rues Impériale (rue de la République) et Impératrice (Edouard Herriot). A Saint-Jean, la cathédrale est dégagée par la création de l'actuelle place Adolphe Max; en rive gauche, on crée le cours Gambetta au delà de la place du Pont (Gabriel Péri) et l'avenue de Saxe à la Guillotière. La grande inondation de 1856 est l'occasion de terminer les quais, de les rehausser pour les transformer en digues insubmersibles et de mettre en place un efficace système d'égouts. La même année, s'engage la construction du Palais du Commerce et la mise en place du Parc de la Tête d'Or sur les plans de Denis Buhler, dernière opération qui assure à la population un nouveau territoire de jeu en remplacement des espaces agrestes de la Guillotière désormais occupés par les industries.

    La Troisième République continuera cette politique. Dans le Vieux Lyon, les abords de la gare et de l'église Saint-Paul épargnent miraculeusement la rue Juiverie tandis que dans la Presqu'île, se met en place le quartier Grolée. Les communications sont rendues plus faciles par le remplacement des ponts suspendus par quatre superbes ponts métalliques dont il nous restent les ouvrages dédiés à Lafayette et l'Université. Enfin, rive gauche, les percements de l'avenue Félix Faure et du cours Albert Thomas permettent l'expansion vers l'est.

    Les équipements pour l'éducation sont l'objet d'un énorme effort : la ville construit l'Université, l'Ecole de Santé Militaire, une bibliothèque municipale, le Lycée de Jeunes Filles ainsi qu'un grand nombre d'écoles primaires admirablement édifiées en pierres. A l'arrivée d'Edouard Herriot en 1905, les bases matérielles de la grille des équipements urbains est en place.

    Lyon dans la première moitié du XXe siècle

    En 1905, Edouard Herriot devient maire de Lyon et le demeurera jusqu'en 1957. Il s'appuiera sur son ingénieur de la voirie Camille Chalumeau et l'architecte Tony Garnier pour transformer profondément la ville par la mise en place d'équipements dignes de la dimension qu'elle est en train d'acquérir.

    Lyon progresse en effet dans tous les domaines, bien que plus lentement de 1919 à 1950. La population augmente au même rythme que la croissance industrielle. Cette dernière s'appuie toujours sur les activités textiles; la crise de 1930 sonne le glas de la fabrique traditionnelle fondée sur la soie naturelle mais les textiles artificiels (la rayonne) prennent le relais. Cependant, elles sont dépassées par les industries métallurgiques qui se diversifient : camions Berliet, fonderies, Câbles de Lyon, appareillage électrique (Delle-Alsthom), montage de grues.

    La chimie, implantée en bord du Rhône dans le couloir auquel elle donne son nom à Saint-Fons, se modifie profondément; elle produit toujours des colorants mais aussi des acides, le phénol, les produits pharmaceutiques (Rhône-Poulenc, Aguettant) et vétérinaire (début des activités de la société Mérieux). Une pléiade d'entreprises dans l'alimentaire (pâtes à l'origine de Panzani, semoules, biscuits) le travail du bois, les imprimeries, les tanneries, les activités du bâtiment et des travaux Publics donnent à Lyon une image de ville industrielle polyvalente.

    Ces industries ne trouvent plus de place suffisante dans le noyau dense et se localisent en périphérie vers le nord à Vaise, au sud, en rive gauche et droite du Rhône (Oullins, Pierre-Bénite) et surtout vers l'est et le sud-est ou Villeurbanne, Saint-Fons, Vénissieux, Saint-Priest deviennent de véritables banlieues industrielles.

    Plus importante que les autres, la ville de Villeurbanne opère un remarquable effort de structuration de son centre par la construction du quartier des Gratte-Ciel et de son Hôtel de Ville.

    Lyon, après les grandes rénovations chirurgicales du XIXe siècle, cherche à présent à améliorer son cadre de vie. La société d'embellissement organise des concours pour des réalisations urbaines (ponts, reconstruction des pentes de Fourvière dévastées par l'éboulement de 1930). Edouard Herriot s'attachera surtout aux grands équipements nécessaires à la vie sociale, particulièrement celle du monde du travail auquel cet homme de gauche s'intéresse au premier chef. Camille Chalumeau anime la commission qui élabore le plan d'extension et d'embellissement adopté en 1926 et obtient un grand prix d'urbanisme en 1937. Ce plan très classique, prévoit des anneaux de circulation semi circulaires dans les parties les plus plates et des boulevards de corniches dans les parties hautes. Peu seront commencées, seul, avec l'appui du département sera réalisé le boulevard extérieur dit de ceinture, Laurent Bonnevay.

    L'œuvre de Tony Garnier, que le maire chargera de missions successives, sera beaucoup plus marquante car elle est essentiellement constituée de monuments isolés chargés chacun d'une fonction spécifique. En tant qu'urbaniste, l'auteur du projet de cité industrielle réalisera notamment la cité des Etats-Unis. Celle-ci devenue véritable musée vivant est un chef d'œuvre de fonctionnalité qui n'exclut pas l'invention décorative.

    Mais c'est la réalisation de grands équipements publics qui le retiendra le plus; ces équipements font légitimement sa gloire. Le stade de Gerland ne conserve de lui que sa coque tant l'intérieur a été profondément modifié pour les besoins modernes. Les abattoirs et leurs marchés aux bestiaux, toujours à Gerland, construits en 1912 sont opérationnels en 1924; désaffectés en 1965 ils sont aujourd'hui détruits mais il nous en reste la grande halle qui, sans piliers, couvre 1,6 hectare. L'hôpital Edouard Herriot, inauguré en 1926, a conservé intacts ses bâtiments isolés dans la verdure et reliés par des couloirs souterrains.

    D'autres travaux marquent la ville : démolition de l'Hospice de la Charité dont il nous reste la tour, pour construire l'Hôtel des Postes, édification du Palais de la Mutualité, de la Bourse du Travail et mise en place de plusieurs cités-jardins, de logements sociaux à Gerland comme à Perrache. Mais ce sont des monuments isolés, moins emblématiques que l'œuvre dispersée mais cohérente de Tony Garnier.

    La ville contemporaine

    A Lyon, la deuxième moitié du XXe siècle se caractérise par des changements radicaux dans de nombreux domaines. L'extension de l'agglomération dans toutes les directions amène la création de la Communauté Urbaine compétente dans les domaines concernant les grands équipements et l'urbanisme. Le poids démographique du centre ville s'articule autour de 450 000 habitants sur les 1 million 200 000 que compte le Grand Lyon, toutefois, son rôle directionnel demeure pratiquement intact.

    L'évolution de la nature de ses activités est en effet révélatrice. Les industries quittent massivement le centre ville pour essaimer en périphérie des zones industrielles où elles trouvent des équipements et des complémentarités. Seules demeurent celles à haute valeur ajoutée appuyées sur la recherche et la haute technologie comme dans le technopole de Gerland. Elles laissent leurs terrains disponibles pour l'habitat.

    L'emploi devient massivement celui du secteur tertiaire : service de toutes natures : publics et privés, commerces métropolitains desservant un périmètre étendu, voire régional ou de proximité. Cette branche d'activité bénéficie pleinement des nouveaux moyens de transport mis en place durant cette période. Plus que jamais, Lyon devient le centre d'une étoile d'autoroutes, voit arriver le TGV qui la relie à Paris en 2 heures et dispose de l'aéroport international de Lyon Satolas dédié depuis à Saint-Exupéry. Sur le plan interne, elle met en place un réseau de lignes de métro et deux tramways dans le cadre d'un plan de déplacements urbains qui favorise les transports en commun et n'oublie pas les automobilistes grâce à la mise en place de parcs de stationnement centraux. Ces fonctions tertiaires ont une localisation originale dans une métropole, car elles sont situées dans deux centres distincts qui sont plus complémentaires que concurrents.

    La Presqu'île a conservé le commerce de haut niveau, les boutiques de luxe et des fonctions directionnelles par la présence de l'Hôtel de Ville et du Palais du Commerce. La Part-Dieu, autour de son centre régional axé sur des galeries marchandes, est devenu grâce au TGV un lieu privilégié pour l'implantation des bureaux et possède des fonctions administratives importantes : l'Hôtel de la Communauté Urbaine, le nouveau Palais de Justice, qui s'ajoutent à la présence proche de la Préfecture. La métropole régionale est désormais totalement constituée.

    En même temps, le Vieux Lyon, jusqu'alors quartier paupérisé et peu visité, est classé secteur sauvegardé. Au cours de trois décennies, il se réhabilite lentement et avec soin. Les maisons Renaissance sont débarrassées de leurs ajouts parasites, qui encombraient leurs cours; les façades sont recrépies ou repeintes, les ouvertures reviennent à leur physionomie primitive. Le quartier devient un élément important du tourisme dans la ville, qui perd enfin sa réputation de noirceur et de laideur.

    Ailleurs, les besoins en logements et équipements d'une population croissante et surtout avide de conforts nouveaux génèrent une véritable fièvre de construction surtout sous l'égide du maire constructeur Louis Pradel, successeur en 1957 d'Edouard Herriot. Lyon participe à la politique des grands ensembles notamment par la construction du quartier de La Duchère. Toutefois, l'essentiel de la progression de l'habitat se fait de manière plus ponctuelle, les autres grandes cités se mettant en place dans les communes périphériques : Vénissieux et Vaulx-en-Velin. De petits ensembles d'H.L.M. s'implantent de manière isolée surtout dans le IIIe et le VIIIe arrondissements (Mermoz). Tous les espaces laissées libres par le départ des industries ou peu occupés par des constructions basses ou des ateliers sont utilisés par les promoteurs pour des logements modernes, en particulier dans le 6e et le 3e arrondissements. La ville se densifie rapidement avec des clivages sociaux nettement apparents.

    Cette densification et la généralisation de l'usage de l'automobile posent des problèmes de stationnement et de circulation dans une ville à la topographie pittoresque mais génératrice d'obstacles. La ville devient celle des tunnels : celui de la Croix-Rousse est ouvert en 1948, puis vient celui de Fourvière et le périphérique nord.

    Cette prédominance des grands ensembles et du béton s'infléchit dans la dernière décennie au profit d'une nouvelle prise en compte de la qualité de vie comme on l'avait déjà observé au début du XXe siècle après l'époque des grandes percées. L'automobile n'est plus l'instrument privilégié. Les espaces publics sont l'objet de nombreuses réhabilitations (place des Terreaux), de nouveaux parcs s'ajoutent à celui de la Tête d'Or : le parc des Hauteurs à Fourvière et le parc de Gerland.

    Lyon prend place dans les villes françaises attirantes en raison de sa qualité de vie.                                                                                                            Par le professeur Jean Pelletier (2001)

    Parc des hauteurs - vue sur Lyon
    Parc des hauteurs 

    1 commentaire
  •  

    69001 - Lyon

    Albatros3, rue du Jardin des Plantes - Lyon Alyssaar29, rue du Bât d'Argent - Lyon Au Couscoussier d'Or16, rue H. Flandrin - Lyon Au Temps Perdu2, rue des Fantasques - Lyon Bistrot Verdi2 bis, rue Verdi - Lyon Bistrot des Arènes26, rue I. Colomès - Lyon Bouchon de l'Opéra13, rue Terraille - Lyon Buddy Burd4, rue R. Leynaud - Lyon Café des Fédérations8-10, rue du Major Martin - Lyon Cantine des Sales Gosses5, rue de la Martinière - Lyon Caro de Lyon25, rue du Bât d'Argent - Lyon Casse Museau2, rue Chavanne - Lyon Chez Hugon - Le Bouchon Lyonnais12, rue Pizay - Lyon Chez Marcel13, rue Désirée - Lyon Chez Paul11, rue M. Martin - Lyon Dominotier14, rue Constantine - Lyon El Sombrero9, rue Pizay - Lyon Emir, Aux Mille et Une Nuits44, qu. St Vincent - Lyon L'Etage4, pl. des Terreaux - Lyon Falafel21, rue Terme - Lyon Filaos1, pl. F. Rey - Lyon Gousse d'Ail20, rue Sgt Blandan - Lyon Kashmir3, rue de la Fromagerie - Lyon La Mangue Amère7, rue du Jardin des Plantes - Lyon L'Arrosoir25, rue de l'Arbre sec - Lyon Léon de Lyon1, rue Pleney - Lyon Les Chats Siamois4, Petite Rue des Feuillants - Lyon Les Feuillants5, pte rue des Feuillants - Lyon Les Muses de l'Opéra1, pl. de la Comédie - Lyon L'Escalier8, rue de la Platière - Lyon Maison Villemanzy25, Montée St Sébastien - Lyon Mamouniaangle rue du Bât d'argent/ rue de la Bourse - Lyon Le Minanée13, qu. de la Pêcherie - Lyon Le Passage8, rue du Plâtre - Lyon Pavillon14, rue Royale - Lyon Petit Flore19, rue du Garet - Lyon Petit Persan8, rue Longue - Lyon Un petit Tour en Camargue14, rue Royale - Lyon Potager des Halles3, rue de la Martinière - Lyon Le Potiquet27, rue de l'Arbre sec - Lyon Rendez-vous des Gastronomes20, rue Terme - Lyon Restaurant Albert10, pl. F. Rey - Lyon Rivière Kwaï7, rue Chavane - Lyon Rubis9, rue Ste Catherine - Lyon Le Saint Alban2, quai J. Moulin - Lyon La Table d’Hippolyte22, rue H. Flandrin - Lyon La Table d'Eugène18, rue Royale - Lyon Tango de la Rue7, rue des Pierres Plantées - Lyon Tiafe14, rue R. Leynaud - Lyon Vert Olive9, rue St Polycarpe - Lyon Ultime23, rue Royale - Lyon Yucatan20, rue Royale - Lyon Le Connetable38, rue de l'Arbre Sec - Lyon La Koutoubia13, rue H. Flandrin - Lyon Le Bistrot de Saint Nizier/Schnokeloch12, rue Longue - Lyon La Luz6, Petite Rue des Feuillants - Lyon L'Hôpital4, rue Grobon - Lyon Matsuri7, rue de la Fromagerie - Lyon Le Petit Léon3, rue Pleney - Lyon La Mère Brazier12, rue Royale - Lyon L'Escale des Saveurs3, rue L. Vittet - Lyon Café du Gros Caillou180, bd de la Cx-Rousse - Lyon Goman-Etsu11, rue Lanterne - Lyon La Meunière11, rue Neuve - Lyon Au Toit du Monde4, rue G. Verdi - Lyon Là-bas si j'y suis16, rue Royale - Lyon L'Alandier3, rue Constantine - Lyon Crêperie du Major12, rue du Major Martin - Lyon Faceà Face17, rue du Garet - Lyon Lanterne Café9, rue Constantine - Lyon La Belle Equipe32, rue des Tables Claudiennes - Lyon Les Chats Siamois4, Petite Rue des Feuillants - Lyon Le Saint Vincent6, pl. F. Rey - Lyon Bangkok Royal40, rue Sgt Blandan - Lyon Sapori e Colori4, rue de la Martinière - Lyon Neo Le Comptoir21, rue Bât d'Argent - Lyon L'Océan23, rue Bât d'Argent - Lyon Le Resto d'Alice34, rue Serg Blandan - Lyon La Boname de Bruno5, Gde rue des Feuillants - Lyon Ouarzazate5, rue Longue - Lyon La Gargotte15, rue Royale - Lyon Le Resto20, rue Mulet - Lyon Le P'tit Truc30, rue de l'Annonciade - Lyon Chez Amoin11, rue des Capucins - Lyon La Belle Etoile11, montée Saint Sébastien - Lyon Best Bagels Company1, pl. T. Robatel - Lyon Appelez-moi Rose36, rue de l'Arbre Sec - Lyon Montana26 rue JB Say - Lyon Anticipation8, rue Chavanne - lyon Le Logo1, pl. Croix Paquet - Lyon Vanille Café - El Tex Mex3, rue Pizay - Lyon Le Balmoral14, rue Lanterne - Lyon L'Antre d'E16, rue Royale - Lyon Les Délices Indiennes60 ter, quai St Vincent - Lyon Toutes les couleurs26, rue Imbert Colones - Lyon Les Vieux de la Vieille1, rue de la Vieillle - Lyon Massaya5, rue Ste Catherine - Lyon Café 2039, rue du Garet - Lyon L'Office3, rue du jardin des plantes - Lyon La Rando4, rue Terme - Lyon La Fée Verte4, rue Pizay - Lyon SAVEUR EXPRESS5 rue Sainte Catherine - LYON Café Cuba19 place Tolozan - Lyon Le Jardin des Pentes20, montée des Carmélites - Lyon

    69002 - Lyon

    Assiette et Marée49-51, rue de la Bourse - Lyon Au Pavé de Viande15, rue Claudia - Lyon Ban Thai34, rue Ferrandière - Lyon Bistrot de Lyon64, rue Mercière - Lyon Bouchers et Pêcheurs14, rue Palais Grillet - Lyon Bouchon aux Vins62, rue Mercière - Lyon Bouchon des Carnivores8, rue des Marronniers - Lyon Brasserie Georges 183630, crs de Verdun - Lyon La Cabane du Pêcheur9, rue des Marronniers - Lyon Café Comptoir Abel25, rue Guynemer - Lyon Café Jules30, rue Neuve - Lyon Chabert et Fils11, rue des Marronniers - Lyon Chez Carlo22, rue Palais-Grillet - Lyon Les Comédiens2, pl des Célestins - Lyon Chez Marie-Danielle29, rue des Remparts d'Ainay - Lyon La Commanderie des Antonins30, qu. St Antoine - Lyon Comptoir des Caraïbes11, rue Laurencin - Lyon Comptoir des Marronniers8, rue des Marronniers - Lyon Confort Impérial10, rue Confort - Lyon Les Enfants Terribles58, rue Mercière - Lyon Etoile d'Orient31, rue des Remparts d'Ainay - Lyon Fleur de Sel3, rue des R. d'Ainay - Lyon Francotte8, pl. des Célestins - Lyon Fubuki17, rue Gentil - Lyon Le 9 Mercière9, rue Mercière - Lyon Institut Vatel8, rue Duhamel - Lyon La Mère Cottivet20, rue du Palais Grillet - Lyon La Mère Jean5, rue des Marronniers - Lyon La Voute chez Léa11, pl. A. Gourju - Lyon Le Chalut14, rue M. A. Petit - Lyon Le Cintra43, rue de la Bourse - Lyon Le Grenadin27, rue Franklin - Lyon Le Jean Moulin22, rue Gentil - Lyon Le Layon52, rue Mercière - Lyon Le Nord18, rue Neuve - Lyon Le Vivarais1, pl. Gailleton - Lyon Les Trois Dômes20, quai Gailleton - Lyon Le Liban Vert49, rue de la Charité - Lyon L'Olivier Argenté31, rue Ste Hélène - Lyon Loloquoi40-42, rue Mercière - Lyon Maître Pierre1, rue Ferrandière - Lyon La Mère Vittet26, crs de Verdun - Lyon Mont Liban19, rue Mercière - Lyon Noboru28, rue H. Germain - Lyon Le Petit Grain19, rue de la Charité - Lyon Valparaiso17, rue Claudia - Lyon Restaurant Thomas6, rue Laurencin - Lyon Shalimar39, quai Gailleton - Lyon Simple Simon13, rue Thomassin - Lyon Takeyama6, rue Thomassin - Lyon Raphaël BERINGER37, rue Auguste Conte - Lyon Tartufo37, rue Ste Hélène - Lyon Boucheà Oreille9, rue Claudia - Lyon La Crêpe d'Or1, rue Laurencin - Lyon Chez Mounier3, rue des Marronniers - Lyon Les Lyonnais1, quai des Celestins - Lyon Le Stepharo30, rue Tupin - Lyon Mister Patate28, rue Pr. L. Paufique - Lyon Bleu de Toi51, rue Mercière - Lyon Eden Rock Café68, rue Mercière - Lyon Flam's12, rue Tupin - Lyon Côté Rhône50, rue Franklin - Lyon Comptoir Sainte-Hélène39, rue Ste Hélène - Lyon Le Jardin de Berthe3, rue de Fleurieu - Lyon Dolmen46, rue Franklin - Lyon Salmon Shop54, rue Mercière - Lyon Aux Trois Cochons9, rue des Marronniers - Lyon Le Grenette2, rue Grenette - Lyon Le Gailleton5, pl. Gailleton - Lyon Le Sud11, pl A. Poncet - Lyon Momento Sapori e Vini4, rue de Fleurieu - Lyon L'Hostel2, pl. de l'Hôpital - Lyon Pizza Pino106, rue E. Herriot - Lyon Suelta Verde44, rue Mercière - Lyon La Plage40, rue de la Charité - Lyon Cane et Gatti24, rue Vaubecour - Lyon Gaston - Restaurant agricole45, rue Mercière - Lyon La Bourse45-47, rue de la Bourse - Lyon Kun Yang12, rue Neuve - Lyon Le Gentil Dauphin11, rue F. Dauphin - Lyon Acteur5, rue Ch. Dullin - Lyon L'Atelier d'Yvonne6, rue des Marronniers - Lyon Baroque en Bouche3, rue Laurencin - Lyon Comptoir de la Bourse33, rue de la Bourse - Lyon Dainamu26, qu. J. Moulin - Lyon Le Cyrano49, rue Mercière - Lyon La Menthe15, rue Mercière - Lyon Cuisine et Dépendances46, rue Ferrandière - Lyon BD Fugue Café14, rue Confort - Lyon L'Epicerie2, rue de la Monnaie - Lyon L'Empire21, rue Auguste Comte - Lyon New Blue Time31, quai Gailleton - Lyon Le P'tit Louis3, rue Laurencin - Lyon Le Quo Vadis8, quai des Célestins - Lyon Nicolas Le Bec14, rue Grolée - Lyon Lorenzo Café Comptoir6, rue Bellecordière - Lyon Les Culottes Longues42, rue Sala - Lyon Le Condé26, rue de Condé - Lyon L'Echo des Galets2, rue David Girin - Lyon La Route des Pâtes49, rue Mercière - Lyon Café Comptoir de Lyon4, rue Tupin - Lyon L'Amboise12, rue d'Amboise - Lyon Ynitial14, rue du Palais-Grillet - Lyon Seiz'âmes by Garioud16, rue du Palais Grillet - Lyon Pizza Papa34, rue Tuppin - Lyon La Grange7, rue des Marroniers - Lyon Qu'importe l'ivresse3, rue Mercière - Lyon Thaï Royal4, rue de la Poulaillerie - Lyon Benoît5, rue Tupin - Lyon Ciao Pizza11, rue Gén Plessier - Lyon Little Italy40, rue du Plat - Lyon Jim Deli14, rue des Quatre Chapeaux - Lyon Chez Agino32, cours de Verdun - Lyon Le PatagônPlace Carnot - Lyon Le Condé28, rue de Condé - Lyon La Chine21, rue de Condé - Lyon Le Méditerranée23, rue de Condé - Lyon Les Olivades68, rue de la Charité - Lyon Le Caveau5, pl. Antonin Poncet - Lyon Le Piccadilly10, rue des Marroniers - Lyon Café Français3, pl. Antonin Poncet - Lyon Pizzeria Gepetto10, rue des Marroniers - Lyon Chez Fyfy8, rue des Marroniers - Lyon Chez Gérard6, rue des Maronniers - Lyon Chez M'man4, rue des Marroniers - Lyon Les Culottes Longues42, rue Sala - Lyon Les Belles Saisons12, cours de Verdun Rambaud - Lyon Ici et maintenant50 rue Franklin - Lyon Ysmoze3, rue Sala - Lyon S4 Café4, rue Confort - Lyon Café&Co20, rue Longue - Lyon Wok It14, rue Sainte-Catherine - Lyon Le Temps d'un Instant27, rue Franklin - Lyon Brasserie L'Espace26, place Bellecour - Lyon Café Léone8, rue de la monnaie - Lyon Pizzeria Napoli45, rue Franklin - Lyon Côté Sud8, quai des célestins - Lyon Lippmann4, rue Tony Tollet - Lyon Brasserie des Célestins10, pl. des Célestins - Lyon

    69003 - Lyon

    Alexandrin83, rue Moncey - Lyon Bartavelle132, rue Tête d'or - Lyon Chez Pierre2, rue Mazenod - Lyon Daniel et Denise156, rue de Créqui - Lyon J.C Pequet59, pl. Voltaire - Lyon Karachi206, rue Garibaldi - Lyon Le Narguilé Gourmand67, pl. Voltaire - Lyon Au Soleil Levant204, rue Garibaldi - Lyon Chez les Gônes102, crs Lafayette - Lyon Les Marmottes261, rue Vendôme - Lyon Le Val d'Isère64, rue de Bonnel - Lyon Gnôme et Rhône157, av. Mal de Saxe - Lyon Le Maubert85, rue Moncey - Lyon Le Magistère158, rue de Créqui - Lyon Bella Vita209, rue Duguesclin - Lyon Le Gabion13, bd E. Deruelle - Lyon Le Château4 bis, pl. du Château - Lyon Le Garage67, av. M. de Saxe - Lyon A ma Vigne23, rue J. Larrivé - Lyon Elie-Henry21, rue J. Larrivé - Lyon Les Compères71, rue Moncey - Lyon Le Palais de Fes76, rue Mazenod - Lyon L'Alternative101, rue Moncey - Lyon Maison de L'entrecôte184, rue Garibaldi - Lyon Le Square132, Crs Lafayette - Lyon Caselina77, rue Pierre Corneille - Lyon L'Autre Marmite102, Crs Lafayette-Les Halles de Lyon - Lyon Los Cactus Suelta VerdeC.Cal de la Part Dieu Niveau 1 - Lyon Ti'Punch33, av. Félix Faure - Lyon Koodeta3, rue Danton - Lyon Mendo26, quai Augagneur - Lyon L'artisan Cuisinier125, avenue Lacassagne - Lyon La girafe qui boite66, rue de Bonnel - Lyon A deux pâtes de chez vous67, rue Moncey - Lyon Passionnément Truffes102, cours Lafayette - Lyon L'Amicalement Vôtre55, av. Félix Faure - Lyon Soline89, rue Paul Bert - 04 78 60 40 43 Le Bonnel33, rue de Bonnel - Lyon Les Petits Chineurs71, rue Moncey - Lyon Les Cuisiniers Cavistes40, rue Dunoir - Lyon Mai Thaï199, rue de Créqui - Lyon Soleil Rouge92, rue P. Corneille - Lyon Actu'L178, rue Garibaldi - Lyon Le Bosphore312, Crs Lafayette - Lyon

    69004 - Lyon

    Azur Afghan6, rue Villeneuve - Lyon Comptoir du Mail14, rue du Mail - Lyon La Coquette9, pl. Tabareau - Lyon Guyanne ou Ailleurs9, rue Dumont d'Urville - Lyon Le Canut et les Gônes29, rue Belfort - Lyon Pailleron9, rue Pailleron - Lyon Pasta Luna4, rue du Mail - Lyon Vera Cruz2, rue Belfort - Lyon Grain de Folie1, rue Dumont d'Urville - Lyon L'Assiette du Vin8, rue Duviard - Lyon Cargo de nuit…Comme de Jour7, rue Pailleron - Lyon Jardin Des Dombes4, rue de Nuits - Lyon Saveurs Exotiques1, rue Villeneuve - Lyon La Famille18, rue Duviard - Lyon Café du Bout du Monde3, rue d'Austerlitz - Lyon Mon Père était Limonadier9, rue J. Godart - Lyon Fréquence Café165, bd de la Croix Rousse - Lyon Le Bel Canto1, pl.Bellevue - Lyon La Table d'Agathine2, rue Belfort - Lyon Plato1, rue Villeneuve - Lyon Le Canut Sans Cervelle4, bis rue de Belfort - Lyon Tra-Monti64, gde rue de la Croix-Rousse - Lyon Saveurs d'Arménie17 rue d'Austerlitz - Lyon Au pays d'Asie5 rue Dumenge - Lyon Bistro Clac62 Grande rue de la Croix-Rousse - Lyon Bertone Bull'café1, pl. Bertone - Lyon Gormen's Café2, de cuire - Lyon La Bodeguita Cubana44, rue de Cuire - Lyon

    69005 - Lyon

    Alicante'El Barrio'16, rue St Georges - Lyon Le Bistrot Saint Paul2, qu. de Bondy - Lyon Le Boeuf d’Argent29, rue du Boeuf - Lyon Bombay Palace1, rue Bellievre - Lyon Brasserie de Bondy16, qu. de Bondy - Lyon Cabaretier6, rue de la Fronde (angle) - Lyon Campagne20, rue Cardinal Gerlier - Lyon Cannelle103-104, quai P. Scize - Lyon Cèdre Bleu10, qu. R. Rolland - Lyon Chez Maurizio1, pl. E. Wernert - Lyon Christian Têtedoie54, quai Pierre Scize - Lyon Fleur St Jean2, pl. E. Fousseret - Lyon Happy Friends Family29, rue du Boeuf - Lyon Le Baronn2, rue des Trois-Maries - Lyon Les Adrets30, rue du Boeuf - Lyon Café Epicerie / Les Loges (hiv.)6, rue du Boeuf - Lyon Les Retrouvailles38, rue du Boeuf - Lyon La Tour Rose22, rue du Boeuf - Lyon La Machonnerie36, rue Tramassac - Lyon Nde La Roche78, quai P. Scize - Lyon La Nef des Fous5, rue du Boeuf - Lyon New Dehli Restaurant5, rue du Doyenné - Lyon Notre Maison2, rue de Gadagne - Lyon Penjab25 bis, qu. R. Rolland - Lyon Peshawar28, rue du Doyenné - Lyon Puszta56, rue Tramassac - Lyon Raj Mahal10, rue St Jean - Lyon Restaurant de Setha2, pl. E. Fousseret - Lyon Sambahia13, rue du Doyenné - Lyon Sol Cafe28, rue du Boeuf - Lyon Teppan Yaki11, quai R. Rolland - Lyon Les Terrasses de Lyon25, montée St-Barthélemy - Lyon Tire-Bouchon16, rue du Boeuf - Lyon L'Ane Rouge11, rue Juiverie - Lyon Coco d'Or3, rue Soufflot, quartier Saint Jean - Lyon L'Eau Salée4, rue des 3 Maries - Lyon Chez Chabert14, qu. R. Rolland - Lyon Le Saint Paul4, rue Lainerie - Lyon Le Saint Georges56, rue Tramassac - Lyon Nulle Pierre Ailleurs2, quai R. Rolland - Lyon Le Taka86, qu. P. Scize - Lyon Tapas Club110, quai P. Scize - Lyon Les Années Folles13, quai R. Rolland - Lyon Au Pied dans l'Plat18, rue Lainerie - Lyon Lal Qila4, pl. St Paul - Lyon Lysaïo4, rue Ferrachat - Lyon Carré Saône9, rue de la Quarantaine/ 33, qu. Fulchiron - Lyon Café Comptoir Chez Mimi68, rue Saint-Jean - Lyon Layalina12, rue Juiverie - Lyon Le Contretête55, qu. P. Scize - Lyon Les Fines Gueules16, rue Lainerie - Lyon Le Gandhi52, rue Tramassac - Lyon Le François Villon20, rue du Boeuf - Lyon Saveurs Indiennes68, rue St Jean - Lyon Koubalibre4, rue du Palais de Justice - Lyon Mexico Lindo14, rue du Bœuf - Lyon El Ceviche38, rue du Bœuf - Lyon Pizzeria Petit Coeur3, av. du Doyenné - Lyon Resto pirate !11, rue du Boeuf - Lyon La Tour Rose22, rue du Boeuf - Lyon Crêperie L'Exigu73, qu. Pierre Scize - Lyon Bistrot de Saint Jean3, pl. du Petit Collège - Lyon Le Palestro10, rue Mourguet - Lyon Baduila6, pl. Saint Paul - Lyon La Vie d'Artiste113, qu. P. Scize - Lyon Le Jardin Gourmand26, rue Trion - Lyon Le Tablier10, rue Saint Jean - Lyon Le Distingo4, qu. R. Rolland - Lyon L'île de Gorée17, rue Juiverie - Lyon Hong Ha21, rue St Jean - Lyon Le Gaulois en Afrique36, rue du Boeuf - Lyon Pizzeria Ervey18, rue St Alexandre - Lyon La Table de ma Grand-Mère4 bis, rue des Trois Maries - Lyon Le Baladin8, rue Juiverie - Lyon Le Papagayo87, quai P.Scize - Lyon Les Ventres Jaunes1 Pl. Neuve Saint Jean - Lyon Le Petit Glouton56 rue St Jean - Lyon Nde La Roche78, quai P. Scize - Lyon Le Touareg38, rue du Boeuf - Lyon Putza - Johnny's Kitchen48, rue Saint Georges - Lyon

    69006 - Lyon

    Alhambra53, rue Tronchet - Lyon Blue Elephant70, qu. C. de Gaulle - Lyon Brasserie des Brotteaux1, pl. J. Ferry - Lyon Restaurant Le Cazenove75, rue Boileau - Lyon Chez Marcelle71, crs Vitton - Lyon Christian Grisard158, rue Cuvier - Lyon Comptoir du 6ème38, rue Vendôme - Lyon Comptoir du Ney70, rue Ney - Lyon Couleur Saumon73, rue Masséna - Lyon Damier des Brotteaux68, crs Vitton - Lyon Gourmet de Sèze129, rue de Sèze - Lyon Jaipur Tandoori30, rue J. Recamier - Lyon Jour de Fête13, crs F. Roosevelt - Lyon Le Bon Coin15, rue Vauban - Lyon Le Petit Frère76, rue Masséna - Lyon Les Compagnons17, rue Sully - Lyon Les Oliviers20, rue Sully - Lyon L'EstGare des Brotteaux - Lyon Mathieu Viannay47, av. Foch - Lyon Orsi3, pl. Kléber - Lyon Palais d’Or51, rue Ney - Lyon Le Petit Duc26 bis, rue Duquesne - Lyon Poivre d'Ane29, rue Molière - Lyon Le Président11, av. de Gde Bretagne - Lyon Le Rive Gauche31, crs F. Roosevelt - Lyon Le Splendid3, pl. J. Ferry - Lyon Sushido169, rue Cuvier - Lyon Taj Mahal174, rue Cuvier - Lyon Le Théodore34, crs F. Roosevelt - Lyon Trocadéro16, crs Vitton - Lyon Vietnam16, crs Vitton - Lyon Le Pot des Gônes90, rue Masséna - Lyon Le Restaurant d'Olivier125, rue de Sèze - Lyon Le Chatel12, rue Prof. Weill - Lyon L'Ecume8, rue Prof. Weil - Lyon Au Bec Fin7, rue P. Corneille - Lyon Chez les Garçons5, rue Cuvier - Lyon Mommessin6, rue de Sèze - Lyon Le Boudoir13, pl. J. Ferry - Lyon Le Sèze126, rue de Sèze - Lyon Le Charolais173, rue Cuvier - Lyon Café des Anges81, rue Vauban - Lyon Safari Lodge84, crs Vitton - Lyon Le Ravi53, rue Ney - Lyon Olivier Degand90, rue Duguesclin - Lyon Aux Petits Oignons45, rue de Sèze - Lyon Les P'tits Pothins134, rue Duguesclin - Lyon Le Ness4, bd des Brotteaux - Lyon Le Coliseum275, crs Lafayette - Lyon Le Bistrot d'André82, rue Masséna - Lyon Le Caillou155, rue Cuvier - Lyon Le Saint Cochon31bis, rue Ney - Lyon Beach Avenue56, av. du Mal de Saxe - Lyon La Nonna29, rue Ney - Lyon Jour de Marché14, rue Molière - Lyon Au Sèze à Table25, rue de Sèze - Lyon La Véranda25, rue Bossuet - Lyon Escales Bleues41, rue J. Recamier - Lyon La Maison de Lucy61, rue Garibaldi - Lyon Le Verdi13, bvd Brotteaux - Lyon Messob85, rue Masséna - Lyon Tagaï Caffe23, rue de Sèze - Lyon Keur Sadibou76, rue Masséna - Lyon Le Bugeautin3, rue Bugeaud - Lyon Le Corneille77, rue Pierre Corneille - Lyon Le Living Room19, bd Brotteaux - Lyon Le Mogador57, rue Masséna - Lyon Nouveau Pavillon59, rue Garibaldi - Lyon Un Mondeà part81, crs Lafayette - Lyon Alex Restaurant44, bd des Brotteaux - Lyon Pulp Food Bar2, rue Prof. Weill - Lyon Dionysos3, avenue Gal Brosset - Lyon Pain, Beurre et Confitures88, rue Vendôme - Lyon Le Palais du Bonheur21, rue Vauban - Lyon Le Rital54, rue Ney - Lyon Trocadéro16, crs Vitton - Lyon Le Bonheur37, pl. des Pasillons - Lyon Parc Avenue12, av. Foch - Lyon Yakiniku126, rue du Sèze - Lyon Steff6, rue Malesherbes - Lyon La Chapelle Sixt'In41, rue Juliette Récamier - Lyon Le Nesting167, rue Duguesclin - Lyon Les Paniers de Nathy16, rue de Sèze - Lyon La régate88, cours Vitton - Lyon Crêperie du Parc13, cours Roosevelt - Lyon Type 3423, quai Général Sérail - Lyon Via Toscana35, rue P. Corneille - Lyon Orange Brûlée43, rue J. Récamier - Lyon

    69007 - Lyon

    Aromate94, gde rue de la Guillotière - Lyon Blue Bayou10, rue Bonald - Lyon Caffe Milano35, rue de l'Université - Lyon Grenier des Lyres21, rue Creuzet - Lyon Jols283, av J. Jaurès - Lyon Maison Gamboni241, rue M. Mérieux - Lyon Ninkasi267, rue M. Mérieux - Lyon Sevilla95, rue Béchevelin - Lyon Le Saint Florent106, crs Gambetta - Lyon Le Tibouren16, rue Bonald - Lyon Bateau Hermèsquai Claude Bernard - Lyon Au Bureau45, rue de Gerland - Lyon Le Doshilack28, rue de Marseille - Lyon A Point Café20, quai C. Bernard - Lyon A La Guill'On Dine59, gde rue de la Guillotière - Lyon La Paillote Bamboo52, rue de l'Université - Lyon Meza4, pl. J. Guesde - Lyon Etoile d'Asie13, rue Cavenne - Lyon Bistrot des Maquignons113, gde rue de la Guillotière - Lyon Etoile d'Asie13, rue Cavenne - Lyon Bad's42, rue V. Lagrange - Lyon Maison Borie3, pl. A. Perrin - Lyon La Médina44, Gde rue de la Guillotière - Lyon La Perle d'Orient32, rue de Marseille - Lyon Mama Africa126, rue Sébastien Gryphe - Lyon ICEO147, av Jean Jaurès - Lyon Wasabi76, rue d'Anvers - Lyon Au coin de Table129, av. Jean Jaurès - Lyon Copacabana69, rue Gerland - Lyon Caviar pour les autres37, rue de la Thibaudière - Lyon Hoa-Anh-Dao6, rue Pasteur - Lyon Argenson Gerland40, allée P. de Coubertin - Lyon Vi'n Ko Café Restaurant1, qu.Claude Bernard - Lyon Hoa-Anh-Dao6, rue Pasteur - LYON Watami3, rue Challemel Lacour - Lyon Hoh Anh Doo6, rue Pasteur - Lyon Mama Africa126, rue Sébastien Gryphe - Lyon Apsara37, pl. des Pavillons - Lyon Vin'Ko Café Restaurant1, qu.Claude Bernard - Lyon Le Tablier de Sapeur16, rue de la Madeleine - Lyon Bambou d'Asie167, rande rue de la Guillotière - Lyon Commeà la maison142, rue de Gerland - Lyon àKGB2, rue des Bons Enfants - Lyon Tête d'oeuf34, rue de l'université - Lyon

    69008 - Lyon

    Auberge Savoyarde72, av. des frères Lumières - Lyon L'Ilot Corsaire64, av. des Frères Lumières - Lyon Rouge Tendance13, place du 11 Novembre 1918 - Lyon Diksit57, rue Longefer - Lyon Fabrice Moya99, rte de Vienne - LYON Le Bistro Autrement12, pl. Ambroise Courtois - Lyon La Table des Allumés31, avenue des Frères Lumière - Lyon La Tonnelle83, rue du Moulinà vent - Lyon

    69009 - Lyon

    Histoire de Souris Verte4, qu. Carrie - Lyon La Conciergerie12, qu. P. Scize - Lyon L'Equinoxe4, rue J. d'Abbans - Lyon La Pampa35, rue Sgt M. Berthet - Lyon Assiette du Marché21, gde rue de Vaise - Lyon Buldo2, quai R. Carrié - Lyon L'Ouest1, quai du Commerce - Lyon Le Jardin d'à Côté10, rue Sgt M. Berthet - Lyon Table de Dane36, qu. Arloing - Lyon Le Bistro'quai5, gde rue St Rambert - Lyon Le Hamac3, quai R. Carrié - Lyon La Playa32, qu. Arloing - Lyon La Divina21 rue Fraternelle - Lyon Le Verre et l'Assiette20, Gde rue de Vaise - Lyon L'Adresse41, quai Pierre Size - Lyon L'Aperient21, av Sidoine Apollinaire - Lyon Un singe en hiver8, rue de la Claire - Lyon Le comptoir de mon père41, rue du Sergent Berthet - Lyon Sivasivaa36, rue de bourgogne - Lyon

    69100 - Villeurbanne

    La Bernaldaise7, rue du Dr Frappaz - Villeurbanne La Brunoise4, rue A. Boutin - Villeurbanne La Cuisine de Valérie99, crs Tolstoï - Villeurbanne Le Vihaïpi4, rue C. Chaplin - Villeurbanne Le Belvédère14, rue J. Jaurès - Villeurbanne Le Colorado290, rue Francis-de-Pressensé - Villeurbanne Bernaldaise7, rue du Dr Frappaz - Villeurbanne La Tartinerie4, rue C. Chaplin - Villeurbanne


    votre commentaire